André Pratte et Lysiane Gagnon - Supposée distance critique du jour

« Première erreur de M. Ignatieff » : « Nostalgie chronique » - Vraiment !?

Le PrattiGescagnatiévisme tente de se faire passer pour critique...

Tribune libre

À coup de publicité éditoriale et journalistique savamment bien orchestrée, GESCA a dernièrement pébiscité à tous vents l'arrivée de Michael Ignatieff. Ce que j'ai nommé le PrattiGescagnatiévisme.
Il s'impose peu à peu en commençant par une campagne de presse et de « fabrication du consentement » de nos élites, de manière démagogique puisqu'il est question d'enfoncer sous tous prétextes les Conservateurs et de leur gouvernement de la ART-Peur qui a mauvaise presse au Québec. Un gouvernement pourtant que M. Pratte nous avait conviés appuyer il n'y a pas six mois, cela même si « Aucun parti( n’était ) à la hauteur », cela, pour être « au gouvernement ». Voilà maintenant et soudainement que ce gouvernement n'a pas d'allure, alors que tout ce qu'il fait ou ne fait pas était annoncé depuis bien avant son élection appuyée par le PrattiGescagantiévisme... ( Il fallait se débarrasser de Stéphane Dion ).

« C’est pourquoi nous invitons les électeurs québécois à faire leur choix en considérant quel candidat, dans leur circonscription, sera mieux à même de défendre leurs intérêts à Ottawa, en particulier au sein du prochain gouvernement. » La Presse-2008 10 09-André Pratte-Aucun parti n’est à la hauteur.

Voir aussi :
- Le courage de ses convictions - Vraiment !?
- Le Canada PratiGescagnatieff
- André Pratte - Alain Dubuc - Vincent Marissal -
Tir groupé contre Harper
« L’après-Castro commence » Vous m’en direz tant !
Aujourd'hui, GESCA tente de nous faire croire que le PrattiGescagantiévisme n'existe pas... tente à tout le moins de nous faire croire à une distance critique.
Ainsi, André Pratte se fend dans La Presse du jour 2009 05 05 d'un éditorial titré Première erreur de M. Igantieff. En écho, Lysiane Gagnon comme par hasard enfonce le supposé mythe d'une « iggymanie » qui, comme elle le dit, n'a jamais existé que dans l'esprit des « nostalgiques de Pierre Trudeau », pourquoi en faire tout un plat donc... Que je sache ceux-là ne sont pas légion au Québec et tout le monde a compris ce qu'elle nous décrit. Ignatieff est ridicule quand il tente de nous faire croire que le congrès qui l'a plébiscité ressemble à celui qui a élu de justesse Pierre Trudeau... Nostalgie chronique.
On aura compris qu'il faut faire de toute première instance, la différence entre Trudeau et Ignatieff si l'on veut qu'il ait le succès qu'on espère pour lui au Québec afin d'enfoncer une fois pour toute le Bloc québécois... « Aujourd’hui, la question nationale ne se pose plus - même pas au Québec, où les péquistes eux-mêmes ont plus ou moins jeté l’éponge. » Nous dit-elle nonchalamment, mine de rien... Comme si c'était vrai, comme si le Bloc québécois n'avait pas eu il n'y a pas six mois le dessus sur la ART-Peur et le PLC commanditaire... Comme si le PQ n'avait pas le vent dans les voiles, et comme s'il avait renoncé au projet de fonder un État qui émane nommément des voix du peuple souverain du Québec. Comme si le Canada était ou pouvait être tel État valide en son état actuel alors qu'il ne s'est jamais soumis nommément aux voix du peuple... Passons...
Quand on veut faire passer une idée à La Presse, une mention ne suffit pas... à deux, c'est mieux... L'idée étant, et on est très jaloux à GESCA de son image de supposée liberté de presse distante des lieux occultes de pouvoirs, comme en fait foi son appui à un Conseil de presse supposé vigilant, alors qu'il n'est question là comme ailleurs que de faux-semblants, l'idée étant qu'il faut documenter pour l'avenir un supposé équilibre dans sa partisanerie politique affiché dans ses pages éditoriales et journalistiques. Et on ne prend pas de chance... le titre semble bien clair... «Première erreur de M. Ignatieff », cela se trouve vite et bien dans une liste, pour tempérer la masse de papier favorable activement ou passivement, par l'enfoncement des Conservateurs... Ici, on prend la défense des Conservateurs. C'est un doublé.
Voir : Feu le Conseil de presse du Québec ?-Robin Philpot-Vigile-2009 05 05
Pourquoi être si soucieux de telles apparences de distance critique ? Parce que cet équilibre, avéré ou factice, est ce qui seul peut permettre d'accorder à La Presse encore, malgré son parti pris canadianisateur évident, une quelconque crédibilité. Si un jour La Presse est franchement et de notoriété publique assimilée à ce qu'a été la Pravda... ce, de manière évidente pour tout le monde comme cela a fini par survenir en ex-URSS, cet instrument par excellence de propagande et de « fabrication du consentement » à la canadianisation du Québec devient à toutes fins pratiques, tout à fait inopérant... et ce serait la fin du Régime PrattiGescagnatiéviste... Car tout le régime canadianisateur repose en grande partie sur l'action de GESCA.
Il importe donc d'afficher une distance critique... Ce que ne manque pas de faire aujourd'hui GESCA dans La Presse.
Le temps me manque aujourd'hui pour démonter l'argumentaire sophistique de l'exposé de M. Pratte, il faut bien vivre... mais disons seulement que le fait de dire que « le système d'assurance emploi que Micheal Ignatieff dénonce aujourd'hui a été mis en place par des gouvernements libéraux » ne change rien au fait que ce soit un chef libéral qui propose de l'adapter, parfaire, pour le mettre à niveau en fonction des données actuelles qui ne sont pas les mêmes aujourd'hui qu'hier. Passons.
Cela ne prouve rien, et les autres arguments invoqués sont tout aussi, pour dire le moins, faibles, et ne peuvent en rien nous permettre de conclure qu'il s'agirait là « d'une proposition téméraire et irréfléchie ». Cela de l'avis de plusieurs experts. Passons.
La dernière phrase confine au sublime...
« La plateforme électorale que le PLC promet pour juin devra être beaucoup mieux ficelée. »
Et que « Staline se le tienne pour dit » dirait-on !
Une proposition subliminale qui annonce gros Jean comme devant une conclusion phénoménale... Parions en effet, que le PrattiGescagnatiévisme statuera en juin prochain dans La Presse, que ce qui sera dévoilé par le PLC « est heureusement fort bien ficelé ». Je me demande cependant comment M. Pratte pourra expliquer pourquoi on trouve toujours dans cette plateforme à venir, la revue des dispositions prévues à l'Assurance emploi toujours parties de ce programme politique à venir... Je suppose que la situation aura supposément évolué, à moins que... Passons. Je n'ose trouver à sa place l'excuse ou le tour de passe passe qui seront invoqués... à part faire impasse sur le sujet...
Passons... et de ce pas je retourne à l'atelier, il faut bien gagner sa vie de temps en temps... Merci d'excuser les fautes... Luc A.


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