René Lévesque Un homme et son siècle, Les Presses de l’Université Laval 2022

Poussé par l'élan de la victoire de 1976

Tribune libre

Une anthologie à lire pour se souvenir d’un homme politique dont les convictions profondes envers l’indépendance du Québec ne se sont jamais démenties.

Allocution prononcée devant les membres de l’Assemblée nationale française, Paris, 2 novembre 1977 (extrait)

« Il est donc de plus en plus en plus assuré qu’un nouveau pays apparaîtra bientôt démocratiquement sur la carte, là où jusqu’à présent un aurait bien voulu s’apercevoir qu’une de ses provinces parmi d’autres , et là où vit la très grande majorité de ceux que vous appelez souvent « Les Français du Canada » : expression dont la simplicité, qui rejoint quelque chose d’essentiel, est pourtant devenue trompeuse en cours de route.

Mais commençons par tout ce qu’elle conserve d’authentiquement vrai. Sur quelque 2 000 kilomètres du nord au sud et plus de 1 500 de l’est à l’ouest, le Québec est, physiquement, la plus grande des contrées du monde dont la langue officielle soit le français. Plus de quatre sur cinq de ses habitants sont d’origine et de culture françaises. Hors de l’Europe, nous formons donc la seule collectivité importante qui soit française de souche. Nour pouvons, tout comme vous, évoquer sans rire nos ancêtres les Gaulois. Et, comme nous ne sommes pourtant que six millions au coin d’un continent comptant quarante fois plus d’anglophones, même qu’il nous advient de nous sentir cernés comme Astérix dans son village... » (p. 187)


Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 041

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé