Puisque notre démocratie n’est qu’un théâtre de guignols (dont nos élus sont les pantins à ficelles), puisque ce sont désormais les gens de toge qui tranchent les questions cruciales, tout ce qui n’est pas «judiciarisé» n’existe pas politiquement. À quand donc un recours collectif des analphabètes fonctionnels contre le ministère de l’ignorance qui bafoue leur «droit» à une éducation de base?
J’aime beaucoup l’idée du député de Chambly François Roberge, de la CAQ. Cet ancien professeur préconise l’école de 4 à 18 ans.
Si un jeune n’est pas pleinement adulte avant 18 ans, en vertu quoi lui permettrait-on d’abandonner à 16 ans?
L’accès à la prématernelle à 4 ans permettrait de dépister et de cerner les déficits d’apprentissage des bambins à risque.
À l’époque de Duplessis, le décrochage était de 40 %; à cet égard, rien n’a changé; mais jadis, le père avait souvent besoin de ses fils pour la ferme, aujourd’hui c’est trop souvent l’oisiveté et le chèque du BS qui attendent le décrocheur.
Mon reproche à M. Roberge: il est trop timide! Préconisons l’école à 200 jours!
Judiciarisons la question !
Vous allez sourciller si je donne ici Cuba en exemple, mais... voilà un petit État têtu qui a alphabétisé sa population, dans un contexte plus défavorable que le nôtre, et qui exporte sa matière grise, notamment ses médecins, à travers le monde.
Apprendre à lire et à compter, recevoir une solide éducation de base, cela me semble un «droit» plus fondamental que bien d’autres... Alors pourquoi ne pas l’ajouter à la maudite Charte? Au ministère ensuite de le respecter.
Sexe contre Histoire
Méfions-nous de Philippe Couillard, qui a besoin de scandales d’agression sexuelle pour soudainement s’intéresser à l’éducation.
Il promet des cours d’éducation à la sexualité.
Quelle matière est la plus susceptible de se faire bouter hors du programme pour faire de la place?
L’histoire, bien sûr.
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