Pour une sélection des candidats répondant aux besoins du marché du travail

Pour une limite de 3 ans d'aide sociale aux immigrants après l'arrivée

Après, ils retournent travailler dans leur pays

Tribune libre


Comme le révèle un article récent de M. Jean-François Lisée cité plus bas, il existe un écart notable entre les diplômes des immigrants et les besoins précis de notre marché du travail qui malheureusement mène au chômage et au recours à l'aide sociale, parfois même dès l'arrivée. Ne serait-il pas plus logique d'effectuer une meilleure sélection des immigrants en fonction de la compatibilité de ces deux variables?

Devant les coûts effarants de l'aide sociale attribuée aux immigrants sans travail et sans ressources (600 000 000.00 $ par année au bas mot), il serait peut-être temps de songer à une réglementation moins ruineuse pour l'économie québécoise.

Une mesure simple serait d'imposer une limite raisonnable de 3 ans de prestations d'aide sociales à l'immigrant qui autrement risque de ne plus en sortir. Cela revient à dire qu'on lui accorde 3 ans pour démontrer qu'il possède les qualifications requises pour exercer un emploi au Québec, ce qui est, faut-il le rappeler, la justification première de sa venue ici.

Une fois passée cette limite généreuse de 3 ans de prestations d'aide sociale, il retournera travailler dans son pays. Une telle mesure permettra de conserver uniquement cette part de la main-d'oeuvre qualifiée qui répond véritablement aux besoins réels du marché du travail.

Références:

Jean-François Lisée: Immigration : comment Québec accueille des francophones fantômes et de futurs chômeurs
http://www.vigile.net/Immigration-comment-Quebec


55 000 nouveaux arrivants par année
66 000 assistés sociaux immigrants ($ 600 000 000 par année)
http://vigile.net/66-000-assistes-sociaux-immigrants


66 000 immigrants assistés sociaux :
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2010/01/20100105-220614.html

La solution suisse à l’immigration :
http://74.125.93.132/search?q=cache:wqAehOFFjhYJ:www.vigile.net/La-solution-suisse-aux-problemes+solution+suisse&cd=1&hl=fr&ct=clnk
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2010

    Sur cette question de l’immigration il faut distinguer (1) « les réfugiés politiques » qui sont persécutés par des gouvernements dictatoriaux et dont la vie est mise en danger, (2) « les immigrés pour motif de réunification des familles », surtout les conjoints et conjointes et les enfants, et (3) finalement les « immigrés économiques ».
    Quant au premier groupe on se souviendra des dizaines de milliers de réfugiés politiques en provenance des pays de l’Est, en période de guerre froide, auxquels le Canada a ouvert toute grande ses portes. Avec moins d’enthousiasme, mais tout de même avec une certaine ouverture, il a également reçu des réfugiés politiques victimes des dictatures militaires qui ont fait la loi en Amérique Latine pendant plusieurs décennies. Ainsi, le cas des réfugiés politiques fait appel à des impératifs humanitaires.
    Quant au cas reliés à la politique de la réunification des familles, il faut, je pense reconsidérer certaines dispositions. D’abord, dans tous ces cas, les nouveaux arrivants sont pris en charge pendant trois ans par les membres de la famille déjà résidant au Québec. Ceci dit, il est évident que plusieurs situations demeurent problématiques. Personne ne peut ignorer le fait que la technique du mariage d’opportunité est souvent utilisée pour ouvrir la porte à ce volet de l’immigration de certaines personnes dont le seul objectif est d’entrer au pays. Il n’est toutefois pas toujours facile de mettre à jour le subterfuge. Dans tous les cas il faudrait limiter aux enfants et aux conjoints cette politique d’unification. Actuellement, si je ne m’abuse cette réunification s’ouvre aux frères, aux sœurs, au père et à la mère….
    Quant aux immigrants économiques, mieux vaudrait coopérer avec leurs pays pour qu’ils y trouvent le développement souhaité. Je pense que tout le tiers-Monde, s’il le pouvait, viendrait vivre ici. Qui ne souhaite pas avoir de meilleures conditions de vie? Il ne fait aucun doute que cette catégorie d’immigrants doit pouvoir s’intégrer rapidement à la réalité sociale et économique du Québec. Si après 3 ans, ils n’y sont pas arrivés il serait pertinent d’analyser sérieusement leur cas. Nos gouvernements y gagneraient davantage à soutenir les efforts de développement des pays du Tiers-Monde et d’éviter d’en être des prédateurs. Être des artisans actifs d'un nouvel ordre mondial fondé sur des principes de justice, de solidarité et d'humanité.
    Dans tous les cas, cette question de l’immigration est de toute importance et doit être discutée avec ouverture d’esprit, sens humanitaire et réalisme politique et économique.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2010

    A la fin de ma série sur l'immigration et la démographie, j'avais suggéré de créer un mouvement de pression pour occuper la chaise vide dans les médias. Chaque fois qu'une histoire sort, y'a personne pour attiser les choses, pour réchauffer la salle, pour orienter l'opinion publique.
    André Drouin a commencé à travailler le dossier. Mais faut l'aider, faut organiser un groupe de pression structuré.Je l'ai déjà dit, je peux aider.

  • Marcel Haché Répondre

    26 mai 2010

    En Floride aussi la population est veillissante.Les immigrants y affluent de partout.Légalement ou illégalement.
    Pour travailler.Et ils travaillent.
    S'ils ne travaillent pas,y a pas là un b.s. pour les materner comme ici.
    C'est là toute l'histoire(pas toute-toute) de l'Amérique.
    Ici,on braille sur le premier venu dont toute-toute-toute les qualifications ne s'arriment pas au marché du travail.
    cette situation est pourtant celle vécue par d'innombrables Tremblay d'Amérique sans qu'aucun lobby de braillards ne viennent culpabiliser toute notre société.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    26 mai 2010

    @ Réjean Labrie:
    «Une fois passée cette limite généreuse de 3 ans de prestations d’aide sociale, il retournera travailler dans son pays.»
    3 ans, vous dites?
    C'est que Charest (et Yolanda James) font présentement entrer au Québec environ 50 000 immigrants par année. Donc, environ un millier par semaine!
    Le problème est que certains d'entre eux, ne devraient même pas être ici, si ce gouvernement était responsable. Ils le sont, parce que Charest veut noyer le fait français en Amérique dans une mer de multiculturalisme.
    Nous ne devrions même pas faire vivre à nos dépens, autant de nouveaux immigrants, pendant une période de 3 ans. Surtout quand on sait pourquoi nous sommes présentement face à une telle immigration massive.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    25 mai 2010

    Cette politique d’immigration au Québec finirá par détruire la majorité francophone

    Avant tout il faut comprendre la dynamique de l’expansionnisme démographique réalisée par les politiques d’immigrations imposées à la majorité d’accueil afin de l’anéantir le plus tôt possible comme étant l’un des objectifs qu’Ottawa se donné depuis 1995.
    Ce multiculturalisme comme idéologie politique de fragmentation socioculturelle est un fait tant réel comme l’est aussi celui de considérer comme idéologies le racisme et la xénophobie
    Permettez l’introduction de ce passage visant à mettre en évidence le subterfuge de cette politique d’immigration raciste contre la majorité des Canadiens français faisant appel à des ressortissants susceptibles de réaliser la balkanisation du Québec, donnant à ce pouvoir centraliste d’Ottawa le contrôle de l’État québécois :
    « Lorsque la politique routinière a résolu les problèmes simples, ne restent que les problèmes politiques qui résistent à ces solutions. La question de la pauvreté est bien l’un de ces problèmes difficiles que voudraient résoudre ceux qui exercent l’expansionnisme théocratique par ce darwinisme culturel. Ceux qui ne sont pas capables de le résoudre dans leur pays d’origine, dû principalement aux systèmes politiques incompatibles à l’ère de l’information et contraires au développement socioéconomique moderne et libre, se donnent des moyens qui vont soutenir — sauf ceux qui exceptionnellement s’intègrent dans les pays d’accueil — des systèmes politiques autarciques et antidémocratiques provocant l’exode massive pour « renforcer » ces systèmes politiques dictatoriaux au profit des groupes oligarchiques rétroalimentant cet expansionnisme et la division dans les pays d’accueil. »*
    Jean-Louis Pérez
    ______________________________________
    *. Passage extrait de Modèle évolutif r/K et la sauvegarde de l’entité nationale d’un Québec français (article publié à Vigile.net).

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2010

    En effet, une visite à l'aéroport PET est très riche d'enseignement. Au départ ou à l'arrivée de certaines compagnies. Vous serez surpris même.
    Vous n'y verrez pas beaucoup de Baptiste Tremblay.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mai 2010

    Bonjour,
    Je conviens que votre proposition est tout à fait judicieuse. Cependant, la réalité est toute autre.
    Chaque immigrant individuellement ou en famille est tenu d'arriver au Québec avec un pécule qui doit lui servir à vivre décemment pendant au moins 6 mois. L'idée est que dans ce laps de temps ils se sont trouvés des emplois avec l'aide des organismes d'accueil des nouveaux arrivants qui bénéficient de programmes spéciaux du MICC - le PANA, des clubs de recherche d'emplois financés par Emploi Québec (PRIME, subventions, etc.).
    Mais dans la majorité des cas c'est après 3 mois de leur arrivée qu'ils s'adressent à la sécurité du revenu pour obtenir leur BES. Mieux encore beaucoup d'entre eux, en plus du BES, travaillent au noir. À titre indicatif, faites une visite à l'aéroport PET et observez les vols des compagnies Air Algérie et Royal Air Maroc et vous constaterez qu'un grand nombre de ces immigrants qui émargent au BES arrivent à faire jusqu'à trois voyages par an dans leur pays d'origine. Que font les agents de la sécurité du revenu lorsque certains parmi eux tolérent l'absence de ces bénéficiaires bienheureux qui s'absentent jusqu'à trois à quatre semaines. Observez les bagages qu'ils enregistrent ... avec quoi peuvent-ils faire ces achats ? Vive le Québec charitable......
    Caroline Blais