À Montréal, le général génocidaire Amherst a une belle longue rue importante. Quant à Pontiac, ce héros de guerre amérindien qui rêvait de l'Amérique franco-indienne que proposait la Nouvelle-France, il a droit à un tronçon méconnu.
Mais ce qui est pire, c’est que le nom de Pontiac ait été donné à une MRC de l’Outaouais qui s’illustre par son bafouage de la loi 101.
Imaginez-vous donc que j’arrive d’un petit séjour là-bas... et je plains plus que jamais ce pauvre Pontiac qui n’a pas accepté la défaite de ses alliés français et qui a continué la guerre contre les Anglais jusqu’à ce que le traité de Paris de 1763 lui apprenne que la France ne reviendrait pas...
Nom de « char »
Pontiac – quelle ironie! – est au Québec le nom d’un territoire de rednecks où la loi 101 n’a aucune portée. Il ne faudrait pas compter sur Philippe Couillard pour réparer les choses, lui qui déjà a jeté au panier pour la deuxième fois en deux ans l’enseignement de l’histoire.
Pour les enfants de Couillard, qui n’ont pas de mémoire, Pontiac, de toute façon, c’est un nom de «char».
Back to the fifties
En terre pontissoise, ça se passe en anglais. Demandez un renseignement à Fort-Coulonge à un jeune, c’est comme reculer la manivelle dans la décennie 1950.
Dans le pays de Pontiac, le député libéral québécois André Fortin a juré fidélité en anglais à la reine.
La paroisse catholique est sous la gouverne de l’évêque ontarien de Pembroke.
Et l’école fait tout ce qu’elle peut pour ignorer la loi 101.
Peut-on croire qu’il y a encore parmi nos couleuvres rampantes des sbires pour nous faire croire que nous progressons comme jamais au Québec sur le plan identitaire (dont il ne faudrait pas parler)?
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