Malaise. Un gros malaise. De jeunes hommes bouleversés et l’un d’eux qui s’écrie: «On m’a toujours dit que je ne valais rien»... Pitié! La misère humaine, on la voit à la télé, mais on ne l’entend pas s’exprimer ainsi. Sauf parfois à la chaîne V...
Et dire qu’il aurait suffi de 10 $/jour par bénéficiaire pour empêcher la fermeture d’un centre de traitement de la toxicomanie. Ça coûte déjà plus cher politiquement...
Cœurs froids
Il y a peut-être des faux jetons qui abusent du système. Des gars qui ont fait le party toute leur vie et qui, à 30 ans, le foie et le cerveau en compote, ne savent pas faire grand-chose de leurs 10 doigts...
Mais que faire d’eux? Les oublier, tout simplement? Si le gouvernement expliquait son initiative, on pourrait peut-être y voir quelque trace de bon sens. Mais c’est janvier; les esprits semblent aussi froids que les cœurs.
Les sommes en jeu sont pourtant ridicules en regard du haut-le-cœur collectif. Et, puisque tout est bon pour la télé continue, les clairons de la compassion n’ont pas fini de se faire entendre...
Drogués
Quant à Lucie Charlebois, la rigide ministre des Services sociaux, ne rien faire lui assure une rentrée parlementaire difficile. Le député Jean-François Lisée prépare des questions assassines et Françoise David pourra amorcer l’année sur une note aussi triste que solidaire.
C’est pourtant une toute petite affaire de fric que celle-là. Du fric pour des indésirables. Mais nous coûtent-ils si cher, ces pauvres bougres? Des ingénieurs ont abusé de nous à meilleur prix! Des hommes d’affaires et des fonctionnaires véreux s’en sont mis plein les poches, sans coup férir. Alors, trouvons quelque chose pour nos toxicos. Après tout, on donne déjà du fric à qui en veut, même aux Américains!
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