Par Sarah Bélisle | Agence QMI et TVA Nouvelles - Le Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ) tient dimanche sa toute première assemblée à laquelle participent plus de 400 souverainistes au Cégep de Saint-Laurent.
Le Mouvement, qui souhaite remettre à l'avant-plan le discours indépendantiste, a invité les citoyens de toutes allégeances à venir s'exprimer et à échanger sur le sujet.
Des citoyens de tous les âges sont venus de Sherbrooke, Montréal, Gatineau et Trois-Rivières, entre autres pour participer à l'événement.
«Il s'agit de reprendre la liberté de parole», a souligné Jocelyn Desjardins, instigateur de ce mouvement citoyen. Il a estimé que le NMQ servira à unir les voix souverainistes plutôt que de les diviser, comme il lui a été reproché à plusieurs reprises dans le courant de la semaine.
L'adhésion au NMQ de trois des quatre députés démissionnaires du Parti québécois - Pierre Curzi, Lisette Lapointe et Jean-Martin Aussant - a été chaudement applaudie.
«Ce qu'on fait ici, c'est réconcilier notre conviction souverainiste farouche et nos idéaux démocratiques, a dit M. Curzi. Je pense qu'on parle à l'ensemble des Québécois».
Des représentants officiels de Québec solidaire devaient également se joindre aux débats portant essentiellement sur la souveraineté, mais aussi sur la vision du Québec d'aujourd'hui, sur ses institutions démocratiques, sur l'environnement et sur l'avenir du NMQ.
En revanche, l'absence de représentants du PQ a été déplorée par les organisateurs.
Jocelyn Desjardins a assuré que le NMQ servira à unir les voix souverainistes plutôt que de les diviser, comme il lui a été reproché à plusieurs reprises dans le courant de la semaine.
Jean-Martin Aussant est du même avis. «Une position claire sur la souveraineté va fédérer le vote indépendantiste».
Lisette Lapointe a tenu de son côté à souligner que « leNMQ n'est pas un parti».
Le NMQ avait lancé mardi son manifeste, « Brisons l'impasse ». Le document a été parafé par près de 80 souverainistes.
Ses auteurs y critiquent vertement le PQ, considéré comme « usé et confus », mais aussi la Coalition pour l'avenir du Québec, de François Legault.
La rencontre doit se terminer vers 17h.
Selon Jean Lapierre, tous les gens qui sont présents à la rencontre de dimanche ont en commun la «volonté de faire un pays, envers et contre tous».
«Pour eux, l'instrument du Parti québécois n'est plus nécessairement l'instrument qui va les emmener là. C'est pour ça qu'ils parlent beaucoup d'élection référendaire», a-t-il soutenu.
«Il y a un peu de tout dans cela, mais surtout beaucoup beaucoup d'impatience et de frustration à l'effet que l'option souverainiste n'est plus à l'avant-scène, n'est plus en progression, et ils en blâment finalement les partis traditionnels», a aussi analysé Jean Lapierre.
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