Une enquête menée auprès de 4 500 jeunes Africains dans 15 pays montre que 52 % souhaitent désormais émigrer. La dernière fois que l’enquête a été menée, début 2020, les deux tiers souhaitaient rester dans leur pays d’origine. Le continent est gravement touché par des taux de natalité extrêmement élevés.
Une enquête, « African Youth Survey », menée auprès de 4 500 jeunes Africains de 15 pays âgés de 18 à 24 ans, a montré que 52 % souhaitaient émigrer.
Au Soudan et au Nigéria, ce chiffre atteint les trois quarts.
Le pourcentage de ceux qui souhaitent émigrer a considérablement augmenté depuis la dernière fois que l’enquête a été menée au début de 2020. À cette époque, plus des deux tiers des jeunes Africains souhaitaient rester dans leur pays d’origine africain.
De nombreux pays musulmans sont en proie à des taux de natalité élevés
On estime qu’environ 60 % de la population du continent africain a moins de 25 ans. La raison en est principalement les taux de natalité très élevés.
La Banque mondiale a estimé en 2020 que le nombre moyen d’enfants par femme en Afrique subsaharienne était de 4,6. Au Nigeria, où trois jeunes sur quatre souhaitent émigrer, le nombre d’enfants par femme était alors de 5,2. Parmi les autres pays inclus dans l’enquête sur les projets d’avenir des jeunes, on retrouve le Congo-Kinshasa, avec 5,7 enfants par femme et l‘Angola avec 5,4 enfants par femme. En Somalie, qui ne faisait pas partie de l’enquête, le nombre d’enfants par femme en 2020 était de 5,9.
À titre de comparaison, la Banque mondiale a estimé qu’en 2020, les femmes de l’UE avaient en moyenne 1,5 enfant. Les femmes africaines ont ainsi choisi d’avoir un peu plus de trois fois plus d’enfants.
L’Ougandaise Mariam Nabatanzi devant une partie de ses 44 enfants.
Une menace pour les sociétés occidentales
La croissance démographique en Afrique a été explosive, alors qu’en Europe elle a quasiment stagné, hors immigration. En quelques décennies seulement, la population africaine est passée de quelques millions à bien plus d’un milliard de personnes, et l’évaluation est qu’un nouveau doublement à deux milliards est attendu avant l’année 2050.
Il est à craindre que cela ne conduise à une pression migratoire vers l’Occident encore plus grande et plus ingérable qu’aujourd’hui.
On va encore nous culpabiliser pour que nous laissions la porte grand ouverte.
Mais nous sommes heureusement imperméables à cette propagande :
Parler d’inégalités climatiques et économiques, pour justifier l’invasion, est un non sens, il y aura partout et toujours ce type d’inégalités, partout sur la planète.
Il y en a d’ailleurs énormément chez nous, il suffit de se rappeler l’année des GJ.
Avec 9 millions de pauvres, nous avons notre quota à ne plus dépasser.
Commentaire de Fréjusien, lundi 15 août.