PLQ: de mal en pis!

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Le PLQ en pleine dégringolade

Il y a assurément beaucoup de genoux qui claquent au sein de la députation libérale ces temps-ci. À 11 mois des élections, les indicateurs sont au rouge et une défaite du PLQ n’est plus un scénario utopique. Bien au contraire.


Pour la première fois de notre histoire, les élections générales se tiendront à une date fixe, soit le 1er octobre prochain. Plus question d’attendre une fenêtre d’opportunité ou de tenter de prendre ses adversaires de court. Il faut être au bon endroit au bon moment dans l’opinion publique.


Peau de chagrin


C’est pourquoi le premier ministre Couillard tente depuis plusieurs semaines déjà de déployer son plan d’action et sa séquence de communications qui devaient le mener à une réélection. Mais le problème est le suivant : au lieu de bénéficier d’une sympathie accrue de la part de l’électorat, la cote de popularité du gouvernement rétrécit comme une peau de chagrin. Changement de chef de cabinet ? Ça baisse ! Remaniement ministériel ? On baisse encore ! Adoption de la tant attendue loi 62 sur la neutralité de l’État ? Encore plus bas !


Guy Ouellette


Et comme si ce n’était pas suffisant, l’actualité rocambolesque de la dernière semaine a propulsé une fois de plus les questions d’éthique et d’intégrité à l’avant-scène. Rien pour aider. Nombreux sont ceux qui voudraient ériger dès maintenant une statue à l’effigie de Guy Ouellette, le nouveau Elliott Ness québécois, devant l’Assemblée nationale. Et ce, même si nous en savons peu ou pas sur ce qui a réellement mené l’UPAC à vouloir arrêter le député libéral. Qu’à cela ne tienne, la cause est déjà entendue pour une majorité d’électeurs.


Bref, les libéraux sont inquiets et ils ont raison de l’être. Pendant que la CAQ peut enfin se permettre de rêver, eux ont plutôt l’impression de vivre dans un cauchemar. Et le réveil pourrait être absolument brutal.