La notion de nationalité québécoise peut être utilisée pour prendre le contrôle de l’immigration dans le contexte canadien actuel. Vu qu’il n’y a pas d’ouverture prévisible pour céder le domaine de l’immigration par le fédéral au Québec, il est tout à fait louable de faire de l’immigration un enjeu québécois dans le but de protéger le statut minoritaire des francophones dans le grand ensemble canadien.
Avec les lois actuelles, il est impossible pour la nation du Québec d’avoir un contrôle sur son immigration et d'empêcher la disparition de cette dite nation québécoise.
Concept
Voici comment pourrait fonctionner le concept de nationalité québécoise pour sauvegarder la francophonie et la nation québécoise à l’intérieur du Canada.
Dans un premier temps, tous les citoyens actuels recevraient leur carte de citoyenneté québécoise.
Cette carte donnerait droit : aux soins hospitalier, au permis de conduire, au bien-être social, au droit d’aller à l’école, à tous programme du gouvernement du Québec ainsi que le droit de vote aux élections municipales et provinciales.
Sans cette carte l'État ne dispenserait pas ces services et n'accorderait pas ces droits aux autres citoyens canadiens habitant au Québec.
Immigration massive canadienne
Actuellement, à tous les ans, le Canada accepte, au nom du Québec plus de 50,000 nouveaux immigrants.
Nous ne pouvons pas soutenir de tels niveaux sans affronter la possibilité de la disparition de la nation québécoise.
Ainsi, sur ces 50,000 nouveaux citoyens canadiens, le Québec émettrait seulement 12,500 cartes pour de nouveaux citoyens québécois ; sa réelle capacité d’accueil.
Les autres immigrants auront le choix de vivre dans ces conditions, c'est-à-dire de rester sans les services que procurent la nationalité québécoise ; ou pourront décider de déménager ailleurs au Canada.
Une mesure légitime
Il est tout à fait louable que le Québec décide à qui il accorde les nouveaux services québécois, qui se trouvent sous la gouverne de la nation québécoise.
La nationalité québécoise doit inclure plus que la symbolique culturelle et l’éternelle défense du français. Cela doit aller au-delà de ces deux domaines et comprendre la participation aux institutions de l'État québécois.
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Pour nourrir la réflexion :
Y a-t-il une « nation québécoise » ? : http://www.revueargument.ca/article/1969-12-31/215-y-a-t-il-une-nation-quebecoise-est-il-imperatif-quelle-advienne.html
Le Québec peut librement modifier la constitution : https://www.ledevoir.com/politique/quebec/593495/canada-le-quebec-peut-librement-modifier-la-constitution
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