Je ne sais pas si vous êtes comme moi, je suis assis dans les estrades de la course à la chefferie, l'action sur la piste est au minimum, voir en pause estivale qui sert d'entracte. Pourtant, l'été est la saison idéale pour parcourir les routes du Québec afin de rejoindre les importantes régions et de leur apporter la bonne nouvelle. Il faut en profiter car nos routes sont belles en été et les paysages bucoliques se succèdent à satiété. ( Avouons que parfois le festival du cône orange est en force à bien des endroits ).
Cinq candidats sont formellement en selle dans le marathon à la succession de Pierre Karl Péladeau, la course est officiellement lancée. Cependant, nous pouvons comprendre, la saison estivale et les vacances plongent la course dans un engourdissement où la fébrilité est complètement absente, l'aiguille ne bouge pas. Ni les Cloutier, Hivon, Ouellet, Lisée ou Plamondon ne sauront soulever les passions à travers des débats enflammés comme le ferait PKP. Bref, ils manquent de panache! Joueront-ils devant des estrades vides ou à moitié vides? À l'instar des partis politiques qui profitent d'une course à la chefferie, le «membership» croît régulièrement puisque les membres voteront par internet et par téléphone.
Pour sa part, Pierre Karl Péladeau dans un monde parallèle se doit de regarder tout cela silencieusement alors qu'il, j'en suis persuadé, adorerait y mettre son nez pour ajouter de l'éclat et de l'intérêt. Croyez-moi, il ne tolèrerait pas les débats stériles. Les candidats en lice dans la course à la chefferie du PQ ne possèdent pas le lustre ni le charisme rassembleur si important pour créer une vague écrasante et gagnante, rien n'est joué d'avance. Oui, PKP nous manque.
J'attends, toujours assis dans les estrades, les discours enflammés, porteurs et surtout rassembleurs des candidats engagés. Je les désire allumés, articulés et proches de l'empoigne. Qui saura se hisser au-dessus des autres et ainsi s'accaparer du trône au PQ avec un pointage hautement favorable ?
Au terme de la course, quel sera le portrait du PQ? Y aura-t-il un ralliement général sous les ailes du nouveau chef ? Quelle sera l'approche et la gestion du référendum à travers une géométrie variable? La course à la chefferie devra obligatoirement rendre clair tout cela dans une politique assumée et d'attaque. À nous de choisir car le menu proposé par les candidats est fort varié.
Peut-être que je suis trop exigeant car bien des observateurs diront que la politique est en vacances en été. Ces gens ont raison également ! Mais, puisqu'il y a un mais, si PKP était dans la course, parions que les médias suivraient cette course de plus près. Ce n'est qu'une hypothèse lancée gratuitement !
Course à la chefferie dans la torpeur
PKP nous manque déjà
Ça manque d'éclat et d'étincelles
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
9 juillet 2016Monsieur Beaumont
Je vous conseille de lire le commentaire de Carole Jean suite à l'excellent texte de Cormier Denis- Alexandre intitulé: "Oui nous avons rencontré Marine Le Pen" texte daté du 25/3/16.
André Gignac 9/3/16
Archives de Vigile Répondre
8 juillet 2016En voici une qui semble déterminer à brasser la cage. Elle lance une attaque frontale sur Lisée et Cloutier.