La révision de la Loi sur le code d’éthique et de déontologie des élus, la Commission des institutions, offre une chance en or à certains opposants de PKP d'aller manifester et surtout lui mettre des bâtons dans les roues. La raison est simple: on veut lui faire payer un prix exorbitant, excessif et disproportionné sa venue en politique. Bref, il dérange et les opposants n'aiment pas le voir en politique avec son pouvoir et son charisme.
Pire que la recherche d'or au Klondike, les politiciens antagonistes persistent à tout prix trouver les conflits d'intérêt qui pourraient graviter autour de Pierre Karl Péladeau. Dieu que la vertu à géométrie variable est donc belle chez les libéraux et casuistes; bien sûr, chemin faisant, on désire également créer de la dissension au sein du PQ en même temps.
Tout le monde politique le sait, la révision de la Loi sur le code d'éthique et de déontologie des élus se transformera en un véritable Festival des recommandations, plus il y en aura, plus les opposants de PKP applaudiront. Ces gens désirent attaquer dans tous les angles afin de mieux cibler leurs intentions.
La dernière recommandation proposait aux parlementaires de procéder à une révision des règles déontologiques « afin de préciser les obligations du député et les pouvoirs du commissaire à l’égard des situations exceptionnelles relatives aux intérêts détenus par un élu. » Comme le code a été adopté à l’unanimité, le leader parlementaire du PQ, Bernard Drainville, estime que la règle d’unanimité doit également s’appliquer aux consultations sur sa révision.
Que dire de la déclaration suivante? Marc Tanguay, dans un point de presse loin des yeux des péquistes. « Le Parti québécois veut nous imposer un droit de veto sur des éléments d’éthique qui touchent à Pierre Karl Péladeau », a affirmé ce membre libéral de la commission. En voilà un qui veut laver avec son propre savon sans l'aide ou l'opinion des autres. Est-ce de l'hégémonie politique avec une enflure d'égo?
Jusqu'à maintenant, nul ne peut nier que Pierre Karl Péladeau s'est silencieusement soumis aux exigences attendues pour un député chef d'opposition. Sachez que pour les libéraux ce n'est pas suffisant, en fait ce ne sera jamais assez suffisant. Sommes-nous surpris de leurs intentions? Mais pariez que PKP a fait le plein de notes, tel un dépister qui analyse un jeune prospect dans le sport, sur ses opposants. Un bon jour le temps arrivera pour rendre des comptes et surtout de passer à la caisse.
Pendant ce temps, le pugnace PKP prend des notes, observe, analyse, scrute les comportements chez les adversaires tel un responsable de la défensive au football. Viendra un temps ou M. Péladeau passera en mode offensive, ceux qui le font passer dans le tordeur pour cette chasse aux sorcières paieront un prix difficile à digérer. PKP leur enseignera les finesses de la loi du boomerang!