La récente déclaration de Pierre Karl Péladeau, dans une rencontre avec des étudiants et 3 autres candidats à l'Université Laval, qui annonce que le Québec a moins de 25 ans pour réaliser la souveraineté, cela en raison de l'immigration, est extrêmement pertinente. Bien sûr, certaines personnes sont heurtées ou affichent un certain malaise face à cette déclaration surprise, comme si c'était tabou de déclarer cela. Mais, c'est tout à fait vrai même si ces paroles pourfendent certains esprits fragiles. 

En passant, je ne comprends absolument pas les gens qui sont choqués face à cette déclaration. Nous sommes chez-nous, peut-on dire ce que nous voulons sans être gênés! Pourtant. des milliers de citoyens qui habitent des pays comme la Syrie ou en Irak aimeraient profiter de cette liberté. Oui, cette liberté de parole est un bien acquis et très important ici, pourquoi s'en priver inutilement.

Pourquoi des immigrants qui s'installent au Québec, bien souvent à Montréal, choisissent de parler anglais dans la rue et envoient leurs enfants dans les écoles anglaises? Cela nous affaiblit grandement et charcute notre identité! Pourtant, nous les accueillons avec plaisir, qu'ils parlent leur langue maternelle à la maison ou en communauté, cela est normal. En retour de notre généreux accueil, pourraient-ils choisir la langue française dans la rue, au travail et à l'école afin de soutenir notre combat au lieu de jouer contre nous!

Les immigrants qui tiennent mordicus à ne parler que l'anglais dans la rue devraient choisir, en toute logique, Toronto ou toute autre ville canadienne qui serait heureuse de les accueillir. Ils profiteraient de toutes les occasions qui s'offrent à eux, cela sans aucun regret.

Regardons la réalité en face, Montréal est devenue une ville à majorité anglophone, les noms comme Bégin, Couture, Bélanger commencent à sonner étranger. Trouvez-vous cela normal que notre culture et notre identité du même coup. fièrement gagnées dans nos guerres que l'histoire de notre province relate avec dignité, soient tassées et ignorées sur son propre terrain? Pourtant, vous en conviendrez, lorsque nous allons à Rome on fait comme les Romains. Pourquoi cela ne serait-il pas aussi vrai ici sur notre belle terre Québécoise dont Félix savait si bien mettre en valeur?

Personnellement, je dis OUI avec plaisir aux immigrants à la condition qu'ils choisissent le français comme langue dans la rue, à l'école et au travail. PKP a raison, sa déclaration est pregnante.

Selon moi, il faut commencer le travail de francisation, surveiller notre immigration et préparer la table pour notre pays. N'attendons pas qu'il soit trop tard et que les dégâts soient irréversibles. Nous avons le droit et le devoir de continuer ce que nos ancêtres ont bâti. À nous maintenant de construire notre avenir dans un pays Québécois qui parle et qui parlera français pour toujours. Sans quoi, plus rien n'a de sens et ne vaut la peine.

Soyons des Québécois fiers et debout. Ensemble rien n'est impossible!