Selon les récentes déclarations de M. Pierre Céré, le Parti québécois (PQ) doit systématiquement «entreprendre une réforme en profondeur sans quoi il risque l'effondrement». Selon lui, « c’est le véhicule qu’il faut rafistoler de fond en comble et non son chauffeur ».S'il ne se transforme pas, ajoute-t-il, il est appelé à s'étioler voire même à s'effondrer.

Pierre Céré affirme que le PQ doit se moderniser, revoir son programme et ses structures et repenser ses liens avec la société civile et son rapport avec l'immigration, notamment. Cela n'a vraiment rien de nouveau. M. Céré sort-il d'un coma politique? Pour votre information M. Céré, Elvis est mort.

Je l'avais écrit le lendemain des élections du 7 avril 2014. La défaite de Mme Marois et du PQ fut irréfutablement la preuve qu'une sérieuse prise de conscience d'un PQ suranné était inévitable sans quoi l'implosion guettait ce parti, cela détonnait! Vous en conviendrez, il est beaucoup plus difficile de faire tourner de 180 degrés un paquebot qu'une chaloupe comme Québec Solidaire.

Suite à cela, l'effet PKP aux attentes aussi grosses que son nom, ne dura malheureusement à peine le temps d'une rose ou d'un mariage. Le PQ, refrain connu, doit à nouveau vivre une course à la chefferie, par ici la case départ. Mais ce parti, sans levier efficace gagnant, jusqu'à maintenant, saisit-il psychologiquement les subtilités et les finesses pour enrôler, former et surtout donner l'avenir aux jeunes?

N'ayez crainte, ce ne sont pas les vieilles barbes ni les têtes blanches qui réaliseront l'indépendance; le PQ peine à le comprendre. Le flambeau de l'espoir doit être obligatoirement donné à la nouvelle génération. Ça doit venir des jeunes, notre relève, car ceux-ci sont iconoclastes et prennent un malin plaisir à détruire nos institutions pour placer les leurs. Ce chapitre s'écrira-t-il un jour? Bonne patience!

Par ailleurs, toujours dans l'idée d'accélérer l'indépendance du Québec le plus vite possible, l'implication de M. Péladeau serait bienvenue pour l'IRAI, d'autant plus que l'institut de recherche voudra « mettre l'accent sur les études économiques » de la souveraineté. L'IRAI aura notamment quatre comités sur la gouvernance, le financement, la stratégie et la recherche (le comité scientifique).

N'ayons pas peur d'afficher l'indépendance sur les grands boulevards.