Les archétypes sont intemporels
Picotement*
Après un automne à contretemps
Enseveli sous un hiver trop lent
J’ai rêvé d’un été futur
Aux reflets de tes yeux d’azur
Je n’ai cessé d’imaginer
Tous tes méandres houleux
Ainsi que le bonheur passager
De tes cascades jalouses
Sur tes cheveux de feu
Souffle un hiver fabuleux
Le long des remparts du temps
S’étirent les saisons
Tu es l’été de mes espoirs
La sève de mes samedis soir
Tu assouvis ma soif
De ce rire à pleines dents
Tu es ce picotement
Au gosier de mon cerveau
À la langue de mon vouloir
La vague qui déferle
Le vent qui roule et qui souffle
La nuit où s'endormit
À la clarté d’une idée
Le songe d’une vie rêvée
Liberté
***
*Écrit à Montréal entre septembre 1977 et mars 1979
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