Laurentides, 11 septembre 2013 – La Fondation Équipe-Québec, créée en fin de mai dernier, décrit clairement sa mission comme étant de « favoriser, encourager, promouvoir et défendre les intérêts de notre élite sportive québécoise sur les scènes internationales ». Voilà, tout est dit !
Est-ce là que manœuvre politique, telle que certains se plairont à décrier cette initiative ? Non ! Car ce n’est là, d’abord et avant tout, qu’une démarche sportive, patriotique, voire humaniste, qui n’a comme but avéré que d’acclamer les nôtres, les siens, ses voisins et amis, sa famille d’ici, celle du sang comme celle du cœur, celle dont nous sommes fiers et que nous applaudissons, qu’importe ses couleurs et ses valeurs, d’autant que nous jouions tous sous une même bannière.
Nous qui nous nous querellons beaucoup trop, et bien plus qu’il n’en faut, « être fier des nôtres » ne pourra dès lors qu’être rassembleur, solidaire, unificateur, identitaire à une nation fraternelle, autant pour ses joueurs, ses promoteurs et ses supporters, voire pour la fierté de tout un peuple. Aurons-nous à redire d’une telle frénésie des siens ? Au même titre que la culture et la création, l’univers sportif est un levier redoutable d’intégration, manifesté par tous les peuples de la Terre. Mais nous, qu’attendons-nous donc ? La Fondation Équipe-Québec est créée pour l’accomplir.
Parmi quelques pistes que nous prônons pour concrétiser a priori cette considération des nôtres, il y aura le Rapport Sirois-Matteau, une étude de faisabilité publiée à l’automne sur la création d’une équipe nationale, dans toutes ces disciplines sportives dans lesquelles le Québec excelle.
Qui plus est, dès l’été de l’an prochain, en synergie avec les différentes fédérations sportives du Québec et les ministères concernés, dont celui de l’Éducation, du Loisir et du Sport, la mise en œuvre de nos Coupes-Québec des Nations, ces tournois amicaux sur invitation permettant à maintes nations de rivaliser entre-elles dans plusieurs disciplines, disputées qu’elles seront toutes, non seulement dans nos villes et régions du Québec, mais à l’instar des festivals internationaux, dans les rues, les places de nos grands centres urbains, les rendant ainsi plus populaires encore.
Qui sait, ainsi solidaires, et à l’étonnement du monde, peut-être que cette fois-ci ferons-nous loi.