Depuis la création d'Hydro-Québec par Adélard Godbout en 1944 et la nationalisation de cette énergie par le gouvernement de Jean Lesage en 1963, les Québécois et les Québécoises ont financé seuls et de bout en bout le développement de cette énergie, y compris son exportation en Ontario et aux États-Unis.
Terre-Neuve, dans son projet d'exporter de l'électricité aux États-Unis, pour contourner son obligation de négocier avec le Québec, s'adresse à Ottawa pour que le fédéral finance ses lignes de transmission vers la Nouvelle-Écosse et ensuite vers les États-Unis. Ce faisant, par les impôts qu'il expédie à Ottawa, le Québec financera lui-même les infrastructures électriques des autres qui le concurrenceront sur le marché américain.
Que trouve à dire Nathalie Normandeau, la ministre des ressources naturelles? "Si le fédéral se permettait de financer la ligne de transport annoncée par Terre-Neuve à la Nouvelle-Écosse, nous prendrons tous les moyens pour nous faire entendre." Oh là là! Quelle menace! "Nous faire entendre"!
Vous vous êtes fait entendre auprès du fédéral pour que, comme il l'a fait pour l'Ontario, il vous rembourse les deux milliards$ suite à l'harmonisation de la TVQ et TQS. Résultat? Zéro.
Vous vous êtes fait entendre auprès du fédéral pour qu'il compense l'industrie québécoise de la forêt à la même hauteur qu'il l'a fait pour l'industrie automobile de l'Ontario. Résutat? Zéro.
Se faire entendre! Résultats? Zéro. Combien de temps voulez-vous que nous vous suivions encore? Ouh! Ouh! madame Normandeau! Il faudrait peut-être allumer, cesser de leurrer et dire la vérité! Quand est-ce que le Canada a renforcé le Québec? L'entretenir lui a toujours mieux convenu.