Les retombées d'une campagne électorale

Ou le coût de la victoire de Labeaume

Tribune libre

Québec, le 4 novembre 2013
Et le gagnant est?
Qui est vraiment gagnant suite aux résultats des élections municipales du 3 novembre dans la grande ville de Québec? L’équipe Labeaume hautement majoritaire avec ses 18 conseillers et qui a eu un mandat très clair de la population pour affronter et tenir tête aux syndicats? La population qui, avec un maire arrogant et imbu de lui-même sera durant quatre longues années submergée par des conflits ouverts un peu partout.
Et bien non personne n’est gagnant car les citoyens verront certains de leurs services affectés, affaiblis, diminués voir même annulés. Les 54% des citoyens qui à l’ombre d’un isoloir on votés sans connaître les vraies raisons et le résultat de ce vote historique se réveilleront trop tard. De toute façon même le maire et son équipe aveuglée par un vote et une majorité hautement sécuritaire ne verront pas le désarroi d’une population qui s’est fait enguirlander.
Pour la première fois depuis longtemps nous avons donc un maire qui, incapable de gérer la ville avec les lois et règlements en vigueur actuellement demande aux différents paliers de gouvernement de régler tous ses problèmes.

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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 novembre 2013

    Québec est devenu la ville de la haine: haine de Montréal, en particulier de ceux du Plateau, haine du moustachu à col roulé overweight et syndicaleux, haine du souverainiste vieillissant, haine en particulier des plus fragiles de la société, ceux-là dont il n'est pas nécessaire d'avoir un courage à tout casser pour les varloper d'aplomb: chômeurs, BS, itinérants etc...
    Au milieu des années 2000, vers 2005, je croyais qu'il s'agissait d'une mode momentanée et que les citoyens de Québec étaient pour reprendre leurs esprits à un certain moment donné.
    Mais à mon grand étonnement, cette attitude semble être devenue une tendance profonde de plus en plus ancrée dans la population de Québec.
    Le regretté syndicaliste Michel Chartrand serait déprimé de voir ce qu'est devenue la capitale nationale, lui qui militait en faveur d'un revenu de citoyenneté universel afin que tous sans exception puissent vivre décemment et heureux au Québec.

  • Chrystian Lauzon Répondre

    4 novembre 2013

    Les maires disent qu’ils ne font pas de politique mais seulement administrer, cet argument ayant servi à se camper contre la Charte des valeurs et/ou éviter d’en parler durant la campagne électorale.
    Or, qu’on écoute Labeaume ou Coderre, tous deux partent en croisade pour réclamer plus de lois, de pouvoirs et d’argent du gouvernement provincial afin, non pas d’administrer, mais contrôler plus fortement les oppositions potentielles soient internes ou extérieures à l’Autel(sic) de Ville.
    L’intégrité est devenue prétexte à exiger de Québec des moyens de gouverner de manière plus centralisée et en mode empereur au niveau municipal (prendre le contrepied du syndrome Gérald-Tremblay de candidité ou aveuglement volontaire).
    Transiger directement avec les fonctionnaires, employés et les citoyenNEs est devenu trop lourd. Pourquoi faire compliqué quand on « peut » faire simpliste : des « systèmes obscurs » passons au pouvoir aveuglant légitimé.

    La responsabilité devient le pouvoir de prescrire sans discussion, l’intégrité prend le sens d’une valeur de coercition.
    Et le maire lâ-lâ-Tremblay va continuer de gérer le Prions en mairie pour 4 autres années. Quelle douleur pour tout bon chrétien! Tous à genoux conseillers et citoyens! la foi totalitaire imposée, croire ou non n’a plus d’importance: portez la croix ou sortez de MON église.
    Et on se demande comment des dictateurs peuvent être adorés des peuples? Regardons-nous, l’autoflagellation collective nous atteint aussi. Charest ne fut-il qu’un test? Un précurseur du pire?

    L’éducation pour pouvoir voter au Québec et trouver le chemin des urnes devrait commencer par des cours de politique, à l’école comme à la télé.
    Mais qui gouverne et sonde la conscience du peuple? La priorité des décideurs politiques demeure : le pouvoir d'argent, pas celui des gens.
    La démocratie est reflétée par un pourcentage plus élevé d’absents aux urnes que les votantEs de fait, reflet de l’absence d’esprit et de l’indifférence des maires-empereurs aux réalités socio-politiques concrètes (montées de l’anglais, de l’islamisme et des droits individuels, multiculturalisme et ghettoïsation).
    Le choix des électeurs ne correspond pas au choix du peuple puisque la majorité de la population ne va pas voter. Exercer son droit de ne pas voter vaut plus dans les faits que celui d'y aller : la vraie démocratie reste donc à la maison, bien enfermée sur un moi non-collectivement affirmé. Problème!?! Et danger des intrusifs profiteurs en tous genres! Une démocratie fantôme prévaut: pouvoir d'une classe minoritaire.

    Ces maires à l'infatuation exubérante, nous le verrons peut-être bientôt, lorsqu’ils rencontrent leurs limites, s’effacent par l’arrière-boutique et fondent comme neige au soleil.
    Pour le bien commun, c’est sans doute à espérer grandement. Prions-le en famille. Citoyens, à vos chapelets! Saviez-vous que lâ-lâ-Tremblay voulait ramener la prière radio et télédiffusée partout au Québec?
    ChristianP