Option nationale: porte ouverte à une fusion

«Il faut revenir comme c'était en 1994 à l'époque de Jacques Parizeau»

Option nationale



David Rémillard, collaboration spéciale Le Soleil (Québec) Le parti de Jean-Martin Aussant, Option nationale, est prêt à collaborer, voire à fusionner, avec Québec solidaire ou le Parti québécois (PQ), à condition qu'ils adoptent une position claire en faveur de la souveraineté.
Cette volonté s'inscrira dans les statuts du parti qui seront entérinés le 25 février lors du congrès d'Option nationale. Joint par Le Soleil, M. Aussant a affirmé ne s'être jamais caché de ses intentions, et que le parti s'est toujours montré ouvert à une telle collaboration.
«Si on juge que le message d'un autre parti est similaire au nôtre, on est prêts à collaborer», a déclaré le député de Nicolet-Yamaska. Cette volonté n'est toutefois pas personnelle. Advenant un rapprochement avec le PQ, M. Aussant n'a aucunement l'intention d'oublier les querelles qui ont mené à sa défection du parti en juin dernier. En d'autres termes, M. Aussant ne retournerait au PQ que si ses militants et son parti votaient en faveur d'une fusion.
Impossible de rivaliser
Option nationale ne peut pas aspirer à devenir un nouveau Parti québécois, selon Jean-Martin Aussant. «On ne peut pas rivaliser avec des partis qui existent depuis des décennies.» À l'instar de la députée indépendante de Crémazie et ex-péquiste, Lisette Lapointe, le chef d'Option nationale croit toujours que le Parti québécois est le meilleur véhicule pour réaliser la souveraineté.
Mais le message du PQ manque de cohérence, selon le chef d'Option nationale. «Le PQ dit qu'il est urgent de faire la souveraineté, mais dit qu'on la fera au moment opportun», déplore-t-il. D'après Jean-Martin Aussant, les chefs du Parti québécois s'étant succédé depuis le référendum de 1995 ont manqué de confiance sur la question souverainiste, et Pauline Marois ne fait pas exception. «Il faut revenir comme c'était en 1994 à l'époque de Jacques Parizeau», croit-il.
Quant à une fusion avec Québec solidaire, M. Aussant croit cette possibilité moins probable que l'option du PQ. Il explique que la raison d'être du parti de Françoise David et d'Amir Khadir n'est pas la souveraineté.


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