Lettre ouverte à Sol Zanetti, chef d'Option nationale, d'un indépendantiste québécois à un autre.

Monsieur Zanetti, je ressens un grand malaise présentement et j'aimerais que vous dissipiez mes craintes.
Je me trouvais au Pavillon Alphonse Desjardins de l'Université Laval, plus d' une heure avant l'arrivée de Madame Pauline Marois. Je vous ai vu dans le hall d'entrée en compagnie de quelques militants d'Option nationale et ex-membre du RRQ. Jusqu'à maintenant, il n'y a aucun problème là. Je fus moi-même militant du RRQ dans le passé. Vous me suivez?
Un groupe de manifestants s'est présenté avec bannière et ont conspué avec force Madame Marois, mais là n'est pas le problème. Nous sommes en démocratie et le droit de manifester est reconnu par tous et j'en suis!
Mais quelque chose me chicotte! Je me suis tenu à l'entrée de la salle dite du Cercle au 4ème étage où Mme Marois devait s'entretenir avec les étudiants. Je ne vous ai pas revu par la suite. J'ose espérer que vous n'êtes pas à l'origine de cette claque et non pas son organisateur.
Parce qu'à Radio-Canada, tout ce que l'on nous a montré de la visite et la rencontre de Madame Marois avec les étudiants de l'Université Laval est non pas la présentation de ses candidats dont celui de Louis-Hébert, très chevronné dans le dossier de l'électrification du transport en commun, non pas une réception hyper-chaleureuse, non pas une personne qui a parlé d'un précédent qui va permettre aux étudiants de voter à l'université comme s'il votait chez-eux dans leur comté respectif, du jamais vu, mais la manifestation de gens qui ont lancé des carrés rouges à la première ministre du Québec.
Dissipez mes craintes Monsieur Zanetti! Vous ne pouvez pas à être à l'origine d'un coup bas pareil entre patriotes n'est-ce pas?