On n’arrête pas le progressisme: 2018 sera pire que 2017

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JBG, figure montante du monde intellectuel québécois : « 2018 apparaîtra très probablement comme une année record où la censure et la surveillance des esprits indésirables atteindra des proportions démesurées. »

L’année 2017 a été marquée par une série d’événements et de sorties médiatiques qui ont fait ressortir le caractère autoritaire de la nouvelle gauche. Du « racisme systémique » à la « culture » du viol en passant par le déboulonnage de statues, la gauche régressive a témoigné de son attitude vindicative et moralisatrice, elle a montré à quel point elle était prête à reformater l’Occident. Les multiculturalistes, néo-féministes et autres nouveaux « progressistes » semblent plus motivés que jamais à détruire les fondements et principes des démocraties libérales. Pour la plupart d’entre eux, absolument tout est à refaire.


On accusera la France d’exister


Il est donc fort à parier que 2018 s’inscrira dans la pure continuité de ce qui a été entamé. C’est dans un monde parallèle que nous entraînera directement la nouvelle gauche, la réalité étant appelée à être encore plus déformée conformément à tous les fantasmes obsessionnels véhiculés par ce courant. La sociologie victimaire triomphera : on continuera de présenter les grandes institutions françaises comme des virus porteurs de suprématisme et de sexisme alors que les véritables manifestations racistes et misogynes dans les zones les plus soumises à l’islamisme seront passées sous silence.


Encore une fois, on accusera la France d’exister. Le pays des Lumières sera présenté comme le foyer de l’obscurantisme et la République universelle sera vue comme celui du repli identitaire et du particularisme. On continuera de présenter la France comme la patrie par excellence de la régression et les contrées étrangères, où règnent la misère et la superstition, comme une inestimable source de vitalité et de renouvellement.


La modernité politique sera déguisée en passé méprisable et l’apartheid multiculturaliste prendra les apparences d’une avancée majeure en matière de droits de l’homme. Certains oseront même parler de « radicalisation de la laïcité », quelques jours avant que des émeutiers issus des territoires perdus ne replongent une partie du pays dans la brutalité la plus totale. On n’arrête pas le progrès.


« La vérité c’est le mensonge »


Au Québec, il se produira sensiblement la même chose. Les politiciens et les intellectuels qui disent prôner la tolérance feront preuve d’une intolérance absolue envers les gens qui ne partagent pas leurs opinions. Par le fait même, ceux et celles qui se disent progressistes continueront à défendre les courants musulmans ultra-conservateurs qui ne témoignent d’aucune ouverture envers les Québécois en général et les minorités sexuelles. Les antiracistes 2.0 feront preuve de racisme en prônant des formes de ségrégation raciale à la mode et les néo-féministes nieront l’égalité des sexes en refusant que des hommes participent à leurs discussions dans les universités et leurs événements.


Tout au long de l’année, les nouveaux clercs continueront sur leur lancée, prenant bien soin de camoufler la fausseté et le vide de leurs analyses derrière des titres pompeux. Les nouveaux clercs transformeront la réalité en science-fiction, ils travailleront à la création d’un régime de terreur où les hommes blancs devront être exécutés symboliquement pour leurs crimes éternels envers la déesse Diversité. La vérité deviendra un postulat xénophobe et le mensonge une manière noble et indiquée de favoriser le merveilleux vivre-ensemble.


Les progressistes feront un énième procès à l’ensemble du monde libre, ils revendiqueront même ouvertement l’abolition de la culture au nom de la lutte contre la discrimination et le sexisme. Les nouveaux clercs réécriront l’histoire, faisant de tout événement passé le symbole de la domination de l’Occident sur des peuples maintenant jugés bien supérieurs à lui. Christophe Colomb sera présenté comme un salaud dans les cours d’histoire et les peuples autochtones d’Amérique y seront vus comme de saints résistants écologistes. Le salut de l’Occident sera (encore) trouvé en dehors de lui-même.


2018 apparaîtra très probablement comme une année record où la censure et la surveillance des esprits indésirables atteindra des proportions démesurées.