Selon le service d’information sur mobiles, Circa, s’appuyant sur des documents du directeur national du Renseignement et sur le jugement d’un tribunal fédéral, le président Obama aurait illégalement fait espionner par la NSA plus de 5 000 États-uniens en 2016.
L’enquête a été réalisée par le directeur de Circa, John F. Solomon, ancien rédacteur-en-chef du Washington Times et chercheur au Center for Public Integrity.
Chaque fois, les interceptions ont débuté lors d’appels d’États-uniens vers l’étranger, comme peut l’y autoriser dans certains cas la loi depuis le 11-Septembre, puis elles ont continué illégalement.
Ces interceptions sans autorisation judiciaire se sont poursuivies durant la campagne électorale présidentielle et durant la période de transition, incluant des membres de l’équipe Trump.
Les documents étudiés par Circa ne portent que sur l’action des services de Renseignement extérieurs, pas sur celle, probablement plus importante encore, du FBI.
Un des avocats de l’ACLU (American Civil Liberties Union), Me Neema Singh Guliani, a confirmé que ces interceptions n’avaient aucun lien avec la lutte anti-terroriste et sont donc de bout en bout illégales.
En 1974, le président Richard Nixon fut contraint à la démission et plusieurs de ses collaborateurs furent incarcérés pour avoir espionné des leaders de l’opposition.
“President Obama’s team sought NSA intel on thousands of Americans during the 2016 election”, John F. Solomon, Circa, May 4th, 2017.
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