Durant son histoire, La Meute a souvent reçu des commentaires polarisants – et ce, de tous les côtés – au sujet de son utilisation du terme « nationaliste » pour se décrire. À cet effet, elle a publié un billet sur Facebook dans l'espoir de clarifier les choses : elle ne se dit ni fédéraliste ni souverainiste et affirme plutôt être « composée de membres de toutes les allégeances » qui s'identifient « d'abord » comme des Québécois. Son groupe inclut donc des fédéralistes et des souverainistes.
« La Meute ne croit pas au multiculturalisme canadien [celui qui ne reconnaît pas de culture dominante, NDLR], comme une multitude de Canadiens n'y croient pas non plus. Comme eux, nous croyons que le multiculturalisme est un suicide culturel et une déconstruction de la société d'accueil qui ne peut que mener au chaos social. La Meute croit à l'intégration des immigrants aux deux peuples fondateurs et aux deux cultures dominantes », peut-on lire dans le billet.
En ce sens, La Meute considère que le nationalisme peut autant être un nationalisme canadien qu'un nationalisme québécois. Elle défend avant tout une conception des choses où les gens travaillent ensemble pour leur nation et non leur communauté culturelle. « C'est une question d'identité, de culture, de langue et de droit fondamentaux », fait-elle valoir.
La Meute précise aussi qu'elle milite pour la « protection de la culture québécoise », donc entre autres pour « la langue française, pour la défense des droits par la charte québécoise des droits et libertés et pour la laïcité ». Elle déplore qu'on ne voie pas de telles choses dans les autres provinces et croit que le Québec « doit être un leader canadien en ce domaine ».