Si je pose la question, c'est parce que je ne suis pas un expert en ce qui concerne le domaine sportif, mais parce que j'ai des doutes. Y a-t-il quelque chose au Québec qui ne soit pas politisé ou touché par la politique? Je crois que non. Quand le gouvernement Harper a géré le Canada, il s'est comporté comme dans un régime totalitaire et comme dans tout régime totalitaire, le gouvernement veut tout contrôler et avoir la main mise sur tout. Et tout, veut dire le sport également. Avec son allié provincial Charest, il a instauré l'état policier avec son règlement P-6 , abusif. Charest dégommé, les tribunaux maintenant condamnent, mais les gains, très petits sont fragiles.
Ai-je tort de penser que la famille Molson est fédéraliste? Et cette famille voudrait-elle ou est-elle intéressée à ce que les québécois s'unissent et se rassemblent sous un emblème commun, qu'ils se sentent forts et fiers? Je n'y crois pas. On fait tout pour qu'il n'y ait pas de joueurs québécois dans l'équipe de hockey nationale. PK Subban qui est identifié comme un fier québécois presqu'au même titre que notre ancien Maurice Richard vient d'être échangé comme un vulgaire "nobody". C'est de la trahison envers les supporteurs du club et c'est une claque à la figure de tous les québécois.
Pourquoi a-t-on refusé une nouvelle équipe de hockey à Québec? Les installations, l'argent, la rentabilité, tout y était. On a refusé et je ne suis pas sûr qu'un jour, on acceptera. La famille Molson aurait-elle fait pression sur Betman? Est-ce qu'un ou des politiciens auraient fait pression sur cet individu? Comme on dit, Dieu seul le sait et le diable s'en doute., c'est-à dire rien n'est certain mais il y a de fortes chances qu'il en soit ainsi.
Est-ce que je fabule? Avons-nous encore un sport national, autre que celui de la corruption?
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
3 juillet 2016L'excellente émission Nation Sport Québec avec Daniel St-Hilaire,Stefan Allinger et Robert Sirois sur les ondes de Radio Infocité,m'a ouvert les yeux sur l'immense potentiel rassembleur qu'une équipe sportive peut nous apporter.
Auparavant je m'identifiais naïvement aux héros de ''mon équipe'' en m'en attribuant quelques miettes.J'aimais le miroir que l'équipe me tendait et en échange,inconsciemment, je m'achetais une Molson...
Sauf que bien avant cette émission,de grands financiers manipulateurs avaient déjà flairé la bonne affaire.L'aspect politique de l'équipe du Canadien de Montréal selon moi,fit officiellement son apparition lors de l'émeute au Forum de Montréal lors de la suspension de Mauriche Richard en séries éliminatoires en 1955.
Même si Maurice Richard n'a jamais appuyé un parti politique indépendantiste,n'en demeure pas moins que par son exemple,par son acharnement à vouloir gagner à tout prix, il encourageait les francophones du Québec à se battre pour leur survie.Maurice Richard fut donc,sans qu'il ne le sache,le meilleur politicien que nous ayons jamais eu,d'où l'importance d'avoir une équipe sportive qui nous ressemble,à travers laquelle nous pouvons nous identifier et nous rassembler.
Exactement le contraire de ce que le Canadien de Montréal nous offre depuis des années.
Jean Lespérance Répondre
2 juillet 2016Il y a longtemps, dans le temps où il n'y avait que 6 clubs, la direction des Canadiens de Montréal avait échangé 5 joueurs contre 5 autres pour les punir de se syndicaliser. Il me semble que Plante, Harvey et Dollard St-Laurent en faisaient partie. Ted Lindsay qui ne faisait pas partie du Canadiens menait aussi une âpre bataille syndicale. Or moi, j'ai décidé que ce club ne me représentait plus et j'ai cessé de les regarder même à la télévision. Ce club bafouait mes valeurs et ne me représentait plus, je m'en suis détaché.
On dit que plusieurs partisans sont allés reporter leurs chandails du Canadiens. Le club ne mérite rien d'autre. De nos jours, on ne respecte ni les joueurs ni le public. L'argent parle et moi je ne veux pas l'écouter.
Marcel Haché Répondre
2 juillet 2016@ M. Lespérance.
Quasiment en même temps que la franchise de Québec (les Nordiques) s’en est allée au Colorado, une nouvelle franchise était accordée à Ottawa.
Je n’arrive pas à croire que la ville d’Ottawa soit une meilleure ville de hockey que Québec. Tout ce qu’avait déploré le gros Aubut quant à la capacité financière de la communauté de Québec de soutenir une équipe L.N.H., tout son affreux blabla pour justifier un affreux chantage, tout a été déploré plus tard par le proprio des Sénateurs d’Ottawa.
Autour du référendum de 1995, avant ou après, 2 équipes sportives du Québec, les Nordiques et les Expos, ont effectué un lâche et déplorable chantage auprès du gouvernement péquiste, essentiellement parce que c’était un gouvernement péquiste.
La ville de Québec est une ville de hockey autrement plus intense que Montréal est une ville de baseball. Mais c’est la ville de Montréal qui se trouve à recevoir présentement la meilleure publicité pour un « retour » des Expos . Vrai que Montréal compte sur une communauté anglaise que ne possède pas Québec…Le West Island aime lui aussi le baseball.
Concernant le retour des Nordiques, tout le « country boy » provenant du Canada profond, tous ces p’tits canadians de campagne, qui composent et dirigent la L.N.H. à tous les échelons, il aurait suffi et il suffirait encore que le premier ministre canadien (rouge ou bleu n’a aucune importance) dise et insiste sur le fait qu’il serait désirable et profitable à l’unité canadienne que la ville de Québec obtienne une franchise L.N.H. pour que m. Bettman et tout le « circuit Bettman » y pensent à deux fois avant de refuser une place à Québec. Le P.M. du Canada, ce n’est pas tout à fait le maire de Québec…
Mais Trudeau se taira comme Harper s’est tu. Et comme le P.Q. se tait…
Une franchise à Québec ne diminuerait pas la valeur du Club de la famille Molson. Bien au contraire…La L.N.H. cherche partout à susciter des « rivalités naturelles ». Il n’y en a pas une qui pourrait être plus intense que celle entre Montréal et Québec.
Voyez-vous, m. Lespérance, quelque part, d’une certaine façon, lOttawa et le West Island continuent de Nous punir d’avoir tenu le référendum de 1995. Ce n’est pas là précisément qu’a pris naissance le fameux « mystère Québec », non, mais c’est là précisément, en 1995, qu’il s’est le plus radicalement durci et obscurci.
Ne comptons pas sur la presse « sportive » québécoise, la plus asservie et la plus fédéraliste de par chez Nous, pour dénoncer ce qui est une immense injustice qui Nous est faite, à Nous tous, bien davantage qu’à tous les fans de Québec, qui restent très certainement d’une exemplaire fidélité.
Ceux qui pensent « petit » parce qu’ils sont petits, en particulier les journalistes de la communauté anti-québécoise of Montreal, ne vont pas beaucoup déplorer le départ de P.K. Subban, bien trop aimé et bien trop intégré qu’il est à la communauté franco. Mais ils vont brailler en masse, les braillards, comme ils n’ont jamais cessé de brailler au fait que le stade olympique est dans l’est de la ville de Montréal, brailler cette fois en se servant de P.K. pour masquer adroitement qu’ils font pression sur le tandem Therrien Bergevin, qu’ils suspectent depuis longtemps d’incompétence "nationale"…On jase.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
2 juillet 2016Monsieur, vous ne fabulez pas, sauf à prétendre que "PK Subban qui est identifié comme un fier québécois presqu’au même titre que notre ancien Maurice Richard"...
Les usagers de bancs d'aréna savent très bien que PK est un Ontarien puisqu'il ne parle pas français. Ils l'apprécient parce qu'il donne espoir de gagner. Comme dandy, l'homme sait charmer en apparaissant sur les shows de chaise, en répétant quelques mots de leur langue, en souriant sur les tapis à la mode, en se montrant généreux pour son choix d'hôpital. Ce qui le rapproche peut-être du Rocket, c'est son indépendance d'esprit, son sentiment d'invulnérabilité, sa DIFFÉRENCE!
Pour le reste de votre propos, j'ai tendance à vous appuyer, même dans l'aveu de n'y comprendre que l'intime conviction d'un Québécois dans l'Autre pays.