Lettres: Montréal, le 9 janvier 2006 - Ce soir (lundi), au débat en anglais des chefs des partis fédéraux, je viens tout juste d'entendre le premier ministre, Paul Martin, dire qu'il n'avait aucun problème à désigner le Québec en terme de nation, et même qu'il le faisait très souvent.
J'en ai renversé ma tasse de thé chinois ! Ni Pierre Trudeau ni Jean Chrétien n'aurait consenti à faire entrer cette contradiction, ce grain de sable, dans leur lexique canadien. «Un pays, une nation, des droits individuels», tel est le «Je crois en Dieu» du fédéralisme qui se pratique au Canada depuis cinquante ans.
Paul Martin a-t-il parlé trop vite sur le terrain des droits collectifs ce soir ?
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