Il est devenu périlleux d’évoquer certains sujets sur YouTube.
Philippe Plamondon et Sébastien de Crèvecœur en ont fait les frais lorsque la dernière capsule de Culture & Société a été supprimée sans préavis. Le titre, Code QR et potion magique, évitait pourtant les termes covid, virus, pandémie ou sanitaire pour réduire les chances de censure.
Il s’agissait d’une critique somme toute modérée de l’extrémisme sanitaire et en particulier du passeport vaccinal. Pourtant, YouTube a jugé dangereuse cette capsule, et a maintenu sa décision en appel.
Nous vous laisserons juger de la dangerosité de ladite vidéo, qui est encore accessible sur Odysee.
Odysee est une plateforme alternative qui respecte la liberté d’expression. Nous vous invitons à venir rejoindre Nomos-TV sur ce site, qui abrite par ailleurs des milliers de créateurs dont l’existence sur les GAFAM ne tient qu’à un fil. Le plus beau, c’est que les internautes sont rémunérés en cryptomonnaie pour y regarder du contenu!
Cette mésaventure aura au moins été informative : il n’est de toute évidence plus nécessaire de nier l’existence du virus chinois ou de faire un lien entre celui-ci et les tours 5G pour se voir muselé par les oligarques californiens.
En effet, le règlement de YouTube est clair : toute remise en question des mesures sanitaires est interdite, même si elle n’est pas accompagnée d’un appel à la désobéissance civile.
C’est donc dire que le très médiatique Dr Weiss, qui affirmait il y a quelques jours sur les ondes d’une radio du réseau Cogeco que la quarantaine lui semblait inutile pour les voyageurs doublement vaccinés ayant été testés négatifs, risquerait d’être bâillonné s’il tenait ces propos pleins de bon sens sur YouTube.
C’est donc dire qu’il est périlleux de critiquer d’autres restrictions sanitaires insensées sur ce réseau social, comme l’obligation de porter un masque à l’extérieur dans certains contextes ou encore les règles encourageant les clients des bars à se saouler pour faire durer la soirée.
Un peu antidémocratique, me direz-vous. Mais non, c’est Twitter, Facebook et le Washington Post (Democracy Dies in Darkness™) qui décident ce qui constitue une attaque contre la démocratie.
C’est également Twitter, Facebook et le Washington Post qui déterminent si une affirmation est scientifiquement fondée ou pas. Ainsi, l’hypothèse selon laquelle le coronavirus se serait échappé d’un laboratoire de Wuhan était une théorie du complot qui était combattue jusqu’en mai dernier, avant de devenir tout à fait acceptable.
YouTube et sa compagnie-mère Google s’improvisent eux-mêmes arbitres de la vérité scientifique. Il est ainsi explicitement interdit de suggérer que l’ivermectine pourrait être un traitement efficace contre la covid sur cette plateforme, alors même qu’une récente méta-analyse conclut que ce médicament réduit la mortalité de 62%.
Cela ne signifie pas que les auteurs de cette étude ont forcément raison ni que cette molécule est une panacée, mais de toute évidence, la science n’est pas encore figée dans ce domaine.
Il est donc stupide, voire dangereux, de museler le débat médical dans un tel contexte. Le plus grand site d’hébergement vidéo du monde est allé jusqu’à censurer le témoignage d’un expert qui parlait de cette thérapie devant le Sénat américain!
En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire.
– George Orwell