Nicolas Dupont-Aignan : « J’invite Anne Hidalgo à la porte de la Chapelle, les habitants n’en peuvent plus »

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« Je demande des mesures. Les contrôles des frontières, arrêter les trafics, mettre de la police. »


Depuis la porte de la Chapelle, à Paris, dans le XVIIIe arrondissement, Nicolas Dupont-Aignan interpelle Anne Hidalgo, le maire de Paris. Au micro de Boulevard Voltaire, il dénonce une insécurité croissante dans ce qui est devenu, selon lui, un véritable « ghetto », abandonné par la municipalité.





Nous sommes dans le quartier de la porte de la Chapelle.

Que voulez-vous dire à madame Hidalgo, la maire de Paris ?


Je voudrais simplement qu’elle vienne avec moi. Je vais lui montrer sa ville. Elle cache les ghettos, le trafic de drogue… Le propriétaire d’un magasin me témoignait que, tous les matins, il voyait des seringues au sol. On ne peut pas venir sans avoir un garde du corps.

C’est quoi cet humanisme de pacotille ? C’est tellement facile. Je l’invite à venir. Je viens avec elle quand elle veut. On va là-bas sous le pont où il y a des milliers de tentes. Est-ce cela la République humaniste ? C’est insupportable !

Je demande des mesures. Les contrôles des frontières, arrêter les trafics, mettre de la police. Aujourd’hui, les magasins sont obligés d’avoir leur propre vigile. Est-ce cela Paris ? Ce n’est pas un cas isolé. C’est tout le long de la porte de la Villette.

Les Français n’en peuvent plus. Il ne s’agit pas de stigmatiser, il s’agit de rétablir l’ordre républicain. La République, ce sont des droits et des devoirs. Ce n’est pas la jungle. J’invite madame Hidalgo à venir voir. Ce constat la changera des trottinettes et des voies sur berges.