L’animatrice du retour à BLVD FM et ex-politicienne, Nathalie Normandeau, s’est montrée ravie que son ex-collègue libéral Gerry Sklavounos ait été blanchi des allégations d’agression sexuelle qui pesaient contre lui.  

«C’est une bonne nouvelle», a-t-elle déclaré dans son émission jeudi. Bien qu’elle ne croit pas nécessairement qu’Alice Paquet ait menti, Nathalie Normandeau se questionne sur ses «véritables motivations». «Un jour peut-être qu’on connaîtra le fond de l’histoire, mais ce qui est clair aujourd’hui, c’est qu’il n’y en a pas d’accusation», a-t-elle mentionné.

Quoi qu’il en soit, l’animatrice considère qu’«en larguant une pareille bombe sur la place publique» la plaignante n’était «pas consciente de l’impact que ça allait avoir et de tout le préjudice qu’elle allait causer à Gerry Sklavounos.»

«Même s’il n’y a pas d’accusations qui sont portées aujourd’hui, il va demeurer avec cette espèce d’ombrage, d’ombre qui va toujours planer au-dessus de sa tête par rapport à ce qui s’est passé. [...] Elle a terni sa réputation, qui lui a fait perdre son poste d’adjoint parlementaire, qui a fait en sorte qu’il a été expulsé du caucus du Parti libéral du Québec», se désole-t-elle, n’excluant pas la possibilité que le député puisse la poursuivre en diffamation.

Celle qui a siégé avec Gerry Sklavounos à l’Assemblée nationale «milite» aussi «ardemment» pour qu’il soit réintégré au caucus libéral.

«C’est grave! C’est grave tout ça! Et c’est encore plus grave pour une personnalité publique. Quand tu es un élu de l’Assemblée nationale, il faut que tu marches droit et les fesses serrées, comme dirait ma mère. Tu n’as pas beaucoup de marge de manœuvre. [...] Lui, il a été complètement... on l’a jugé, conspué, condamné, on l’a mis au bûcher, rapidement.»

Vendredi, le premier ministre a toutefois indiqué que M. Sklavounos demeure exclu du caucus et pourra le réintégrer seulement après avoir fait une mise au point sur son comportement. 

Trois patates chaudes

Nathalie Normandeau a aussi montré du doigt le premier ministre Philippe Couillard «qui a beaucoup de difficultés à gérer les affaires internes de sa formation politique».

«Y’a Pierre Paradis, Sam Hamad, on ne sait pas ce qui va arriver avec Sam. [...] Il n’y a pas de lien à faire sur les causes du départ de Sam avec celles qui ont conduites au départ de Gerry Sklavounos et de Pierre Paradis, mais je veux juste vous dire qu’il se retrouve avec trois députés dont un ministre qui ont été laissés sur le carreau et avec lesquels il ne sait pas trop quoi faire. [...] C’est trois balles avec lesquelles il jongle, le premier ministre, et il ne sait pas trop quoi faire avec ces balles-là.»