Monsieur Charest et l'aveuglement

Tribune libre

L’économie libérale du monde est en faillite et on attend toujours avec anxiété l’annonce qu’elle revivra pour ne pas s’écrouler davantage. Il faut redonner à la politique le rôle d’imposer à l’économie, aveuglément laissée aux implacables lois du marché, les règles d’un accommodement avec l’intérêt général, celui de la population.
Et pourquoi ne pas remettre à l’ordre du jour un projet de maîtrise de notre destin collectif ? Serait-il si néfaste, sinon pour la minorité que la crise favorise, de redonner une voix à ce projet d’émancipation à l’heure même où l’économie déçoit tellement ?
La politique et son moteur premier, la volonté populaire, doivent être réconciliés pour que le Québec se ressaisisse et se donne les moyens d’une économie au service de l’humain plutôt que soumise aux impératifs du capitalisme. Nous en sommes capables. Tout le mouvement populaire québécois en témoigne. Le monde change. C’est notre tour.


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