Mode de scrutin: la réforme pourrait être plus rapide si les élus s’entendent

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Incertitudes autour de la réforme électorale


QUÉBEC – Le DGEQ pourrait accélérer la réforme du mode de scrutin si les élus arrivent à dégager certains consensus avant l’adoption du projet de loi.


L’organisme québécois avait indiqué au début du mois d’avril que l’adoption d’un nouveau mode de scrutin prendrait entre 30 et 42 mois suivant l’adoption du projet de loi sur la question.


Or, lundi, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ), Pierre Reid, a indiqué en commission parlementaire que le délai pourrait être inférieur à 30 mois si les parlementaires arrivaient à certains consensus dès le dépôt du projet de loi.


«S’il y a des consensus qui se font et qui ne bougeront pas, à ce moment-là, c’est des travaux qu’on pourrait commencer plus tôt», a indiqué M. Reid, précisant que cette avenue mènerait possiblement à une réduction du délai de réforme.


Cependant, si les élus ne font pas consensus, le DGEQ n’entreprendrait pas immédiatement ses travaux. «Par respect pour le législateur, je ne peux pas présumer de l’adoption du projet de loi», a expliqué M. Reid.


Le DGEQ a par ailleurs confirmé qu’une réforme du mode de scrutin mixte compensatoire avec liste régionale était toujours possible pour les prochaines élections générales, prévues le 3 octobre 2022.