M.Denis Saint-Martin, professeur de science politique à l'Université de Montréal,
ouvertement favorable au NPD, s'empresse dans un article du journal Le Devoir ,ce mercredi 4 avril, de dédouaner le NPD de toute obligation future de revision de la constitution canadienne.
La constitution canadienne refuse de reconnaître le Québec comme société distincte et concrètement comme nation? Pas de problème, que les Québécois (70% d'entre eux) cessent de raisonner comme des enfants qui veulent obtenir un hochet et se rendre au formidable réalisme du Roc qui, dans une proportion de 79% refuse d'accorder de nouveaux pouvoirs au Québec:
"Depuis l'échec du lac Meech," écrit le professeur Saint-Martin," les Québécois n'ont pas attendu la reconnaissance du Canada pour exister"
--- Quant à moi ,je dirais plutôt pour subsister en se débattant comme des diables dans l'eau bénite d'ou la déperdition d'une énergie folle qui aurait pu être utilisée beaucoup mieux ailleurs et qui est bien la démonstration de l' irrépressive volonté de vivre d'une nation qui se reconnaît comme telle---
"Cette reconnaissance,les Québécois la trouvent partout dans le monde"
---Hé Oui!, encore l'affaire du mirifique et prestigieux stapontin du Québec à l'Unesco---
" Dans ce contexte, celle du Canada ne compte plus pour beaucoup"
--- On ne peut qu'être frappé de stupéfaction devant cette affirmation péremptoire, quand on sait que le Québec n'a pu que s'effacer lorsque le gouvernement fédéral a renié honteusement les accords de Kyoto---
La conclusion coule de source:
"Mais le Canada continue de fournir à la société québécoise un espace privilégié pour son développement social, politique et économique. Le Canada fournit une seconde corde à l'arc des Québécois'---
---Une corde pour se pendre, là je serais d'accord.---
Mais ou sont les arguments, les raisons ,les preuves de ce qu'avance M. le professeur Denis Saint-Martin? Depuis le temps qu'on est dans cette fédération, ils doivent être forcément multiples, nombreux. inninombrables pour ne pas dire infinis
Dommage que M. Saint-Martin n'ait pas assister au débat du 2 avril à la bibliothèque nationale avec Jean-Martin Aussant, Pierre Curzi et André Desjardins. Ce soir-là, les arguments, les raisons, les bien fondés de l'indépendance nécessaire au développement du Québec étaient présentés,duement étayés et rationnellement démontrés.
M.Saint-Martin, il est grand temps que les fédéralistes éclairés, ceux qui ne s'abaissent pas aux arguments de peur lesquels sont hélas de moins en moins efficaces, et qui par contre ne peuvent plus fournir à nos concitoyens de miroir aux alouettes comme le fit jadis ce grand Canadien et petit Québécois Pierre Elliot Trudeau, se creusent un tantinet le cerveau pour étayer leur thèse.

Messieurs les fédéralistes, à vous maintenant le fardeau de la preuve.