À propos du débat sur les mères porteuses, je retiens cette affirmation de Luce Bellefeuille (Le Devoir, 4 avril 2018) : « Une filiation non biologique compte une part d’ombre qui s’inscrit dans la psyché de l’enfant. »
Contrairement aux auteurs de l’article intitulé « Au delà du cliché de la location d’utérus » (Le Devoir, 9 avril), je ne crois pas que ce soit une tempête médiatique que de souligner le « malaise d’une partie de la population face à ce phénomène » (Luce Bellefeuille). Les auteurs parlent de « tabou » (qui cherche à cacher quoi ?) et de « positions idéologiques entourant la rétribution des mères porteuses ».
Vaudrait-il mieux que le commun des mortels ne se pose pas de questions et laisse toute la place aux scientifiques et aux juristes ? Je me demande qui dresse un portrait réducteur avec un vocabulaire comme « procédure », « processus », « plan financier », « dépenses admissibles ou non admissibles », etc. Permettez-moi aussi de m’interroger sur le sens de l’affirmation suivante : « Il est ainsi démontré que les parents maintiennent très souvent les contacts avec la femme porteuse »…