On croît rêver. Malgré tous les problèmes qui affligent le leadership de Jean Charest à la tête du gouvernement, Pauline Marois ne parvient pas à se distancer de son adversaire de plus d’un maigre petit point de pourcentage (26 à 25 %) ! C’est la preuve par neuf que la force de Charest tient à la faiblesse de Marois. C’est aussi la preuve que les Québécois ne font pas plus confiance à Marois qu’à Charest.
Hier, Pauline Marois avait le toupet de dire à Jean Charest qu’il devrait peut-être songer à partir. Et elle, songe-t-elle à partir ? Mais au fait, peut-être que oui, peut-être faisait-elle de la projection…
Mais là où l’insulte vient s’ajouter à l’humiliation, c’est lorsque Charest, profitant du vide laissé par Marois, a le culot de venir dire que sa demande d’excuses à Maclean’s ne visait qu’à prendre la défense des souverainistes. Sous-entendu, les souverainistes sont incapables de le faire eux-mêmes. Pauline Marois est une morte qui marche. J’espère pour elle qu’elle le sait.
Et puis, la faiblesse des appuis de Marois que fait ressortir ce sondage indique que ce n’est pas la joie au PQ non plus. Et que le ralliement apparent à son leadership n’est qu’une façade qui risque de voler en éclats à la première occasion.
Où croyez-vous qu’on s’en va avec ça ? Nulle part. Et vite à part ça. Charest va rester au pouvoir par défaut. La vraie honte pour le Québec, elle est là.