Sur la répartition des fonds publics

Maria Mourani semble d'accord avec Pauline Marois!

Elles préfèrent parler d'autre chose ...

Chronique de Jean-Jacques Nantel

Maria Mourani est parfaitement d’accord avec Pauline Marois.
Les deux femmes ont toutes deux abandonné le projet souverainiste parce qu’elles jugent qu’elles ne peuvent plus s’en servir pour se faire élire et obtenir les pensions et les honneurs que cela leur procurerait.
Sous la gouverne de Pauline Marois, le PQ évite systématiquement de faire ce qu’il pourrait faire pour plutôt essayer de faire ce qu’il ne peut pas faire.
Après nous avoir fait dépenser des centaines de millions de dollars et nous avoir fait travailler pendant des millions d’heures pour faire avancer le projet souverainiste, le PQ, après trente-cinq ans d’efforts de notre part, a tout simplement changé de sujet dès que nous avons atteint et dépassé la barre fatidique des 50% de oui. Depuis ce temps-là, le PQ ne nous parle plus que de conditions gagnantes, de réduction du déficit, de lutte anti-corruption et, maintenant, de l’adoption d’une charte des valeurs québécoises.
Cette charte, disons-le tout de suite, n’a aucune chance de modifier quoi que ce soit dans notre société étant donné que les immigrants vont tout simplement faire de la désobéissance civile et continuer à porter leurs signes religieux au travail. Ils savent que nos chefs auront bien trop peur d’être accusés de racisme pour oser congédier une fonctionnaire qui continuerait à porter un hijab au travail.
Si le PQ de Pauline Marois a introduit cette charte, c’est parce qu’une analyse soignée des sondages lui a montré que, comme partout en Occident, la grande masse des Québécois de souche en avaient par-dessus la tête de voir leur société et leurs valeurs bafouées dans leur propre pays. Autrement dit, le but des chefs du PQ est encore et toujours de se faire élire en jouant sur la partie la moins noble de l’âme québécoise et ce, sans se soucier (bien sûr) des conséquences négatives que cela pourrait avoir sur le projet souverainiste ou sur la réputation du Québec à l’étranger.
Si le PQ de Marois était vraiment souverainiste, il travaillerait d’arrache-pied à faire l’union des forces souverainistes comme tous les vrais indépendantistes le souhaitent. Il ferait une véritable campagne de promotion de la souveraineté plutôt qu’une campagne en faveur de sa charte des valeurs. Il aurait réduit l’immigration annuelle de 55 000 votes non comme il l’avait pourtant promis, pour se gagner des votes, lors de la dernière campagne électorale. Il promettrait de tenir un référendum dès son prochain mandat au lieu de constamment discourir sur le danger, pourtant inexistant, de perdre un troisième référendum. Etc.
Au lieu de diviser notre société en lançant un débat sans espoir comme celui sur les valeurs québécoises; un débat qui vise les individus dans ce qu’ils ont de plus sacré, le PQ aurait dû s’attaquer, COMME IL EN A LE DROIT MORAL ET LE DEVOIR, aux institutions anglo-québécoises en surnombre qui sont sur-financées avec les impôts des francophones et qui ne servent qu’à angliciser notre société.
Non seulement Pauline Marois n’a-t-elle rien entrepris pour éliminer ce détournement de nos impôts qui dure depuis 253 ans, mais elle a été jusqu’à promettre aux Anglo-Québécois qu’elle ne toucherait pas à leurs institutions. Autrement dit, elle leur a garanti que, pendant un autre vingt ans (deux mandats du PQ plus deux des Libéraux), ils allaient pouvoir continuer à me voler MES impôts pour faire progresser leur langue et leurs intérêts.
Rappelons par exemple, comme je l’ai montré dans ma vidéo 7 (sur Youtube, tapez ¨Québec-Canada vidéo 7¨), que la grande majorité des dépenses pour l’administration des universités au Québec allait aux universités anglophones alors que les anglophones ne représentent que 8.7% de la population totale. Or, toutes ces dépenses servent à financer les hauts salaires d’une partie des anglophones de Westmount, une cité qui, même si elle est située dans la province la plus pauvre du Canada, est quand même la deuxième ou troisième ville la plus riche de la fédération!!! Et c’est comme ça dans tous les domaines.
Quand donc les Québécois de souche et, surtout leurs chefs, cesseront-ils de penser et d’agir comme des couillons et des perdants?


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2013

    Monsieur Nantel
    J'avais oublié de mentionner le référendum volé de 1995 qui n'a jamais été contesté auprès des instances internationales. Bouchard, reconnu comme un fédéraliste notoire, a laissé tomber les Québécois et le PQ, paniqué par la liberté et les responsabilités d'avoir à gouverner un pays normal comme tous ceux qui existent dans le monde, a démissionné et continué à maintenir sa dépendance maladive avec le système fédéral Canadian".
    La dépendance, c'est moins responsabilisant et ces politiciens au statut provincial continuent d'avoir l'illusion du vrai pouvoir. Incroyable mais vrai! Depuis 1995. il ne se passe plus rien; ils sont toujours encore traumatisés.
    André Gignac 16/9/13

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2013

    Monsieur Nantel
    Votre texte est venu me chercher par la vérité que vous affirmez tout au long de vos commentaires bien dirigés contre ce parti qui se dit souverainiste et qui travaille contre les intérêts des Québécois avec cette immigration massive qui ne fait que commencer à nous causer des problèmes; leur charte en est la plus belle preuve. Comment voulez-vous que les péquistes l'imposent avec le statut provincial que nous possédons? Le gouvernement fédéral avec sa Cour Suprême va vite les ramener à la réalité "canadian" comme le disait si bien monsieur Lapointe dans son dernier texte sur Vigile. C'est de la poudre aux yeux pour faire diversion.
    Le PQ, c'est une grande fumisterie depuis sa fondation. Si ce parti avait été vraiment sérieux pour réaliser l'indépendance du Québec; en prenant le pouvoir en 1976, il aurait organisé un référendum en conséquence. Même chose en 1982 lorsque Trudeau nous a sortis du Canada avec le rapatriement unilatéral de la constitution "canadian". Nos dirigeants politiques québécois, tous de connivence (tous les partis confondus), étant des confédéralistes, depuis la conquête, ont décidé de protéger leur carriérisme et tous les avantages qui en découlent au lieu de faire l'indépendance du Québec.
    Tout sonne faux chez le PQ qui ne cherche qu'à se faire réélire dans un cadre provincialiste étouffant avec des manoeuvres de bas étage pour continuer à leurrer le peuple québécois et pour continuer à perpétuer le mensonge. Il y a longtemps que j'ai compris! La preuve que ce parti est confédéraliste; trois anciens journalistes de Radio-Canada se retrouvent dans ce parti, belle infiltration (?) pour semer de la pagaille dans le parti (?); c'est bien parti avec l'affaire de la charte. Les Québécois vont se retrouver plus divisés que jamais. La solution dans le contexte actuel, je n'en vois qu'une seule avant que le contexte devienne trop pourri, c'est la rue par tous les Québécois pour se débarrasser de cette classe politique vendue au West Island et aux oligarques de ce monde.
    André Gignac 14/9/13

  • Denis Lalande Répondre

    15 septembre 2013

    J'ai bien aimé vos vidéos monsieur Nantel. Je les ai tous regardés. Et j'y ai appris beaucoup de choses et aimé la présentation graduelle des thèmes développés. J'ai compris que l'Histoire existe, qu'il faut s'en servir pour bien comprendre la suite des choses et quel chemin prendre pour réaliser un idéal: l'indépendance de notre Québec.
    Mais la politique, il ne faut pas l'oublier, est un outil perfectible. Ce dernier peut enthousiasmer et peut décevoir par moments. Pourquoi? Parce que ce sont des hommes et des femmes avec leurs qualités et leurs défauts qui se mettent au blanc pour faire avancer la cause. Et nous les partisans avons aussi nos qualités et nos défauts pour juger de leurs actions. Madame Marois a emprunté le seul chemin possible, la politique, pour réaliser son idéal et elle utilise des moyens inhérents à la politique.
    Il y a des règles à suivre. En voici quelques-unes:
    On ne peut pas agir de façon majoritaire quand on est minoritaire. Il faut faire de la stratégie en politique. On ne peut pas crier sur les toits tout ce que nous allons faire. C'est un peu un état de guerre la politique. On a l'ennemi en face, et il faut y faire face tout le temps quand ce n'est pas quelqu'un dans ton propre camp qui ne voit pas très bien où tu veux en venir. C'est normal, c'est de la politique. Avez-vous déjà vu flotter une auréole sur la politique?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2013

    @RenéP.
    Loin de le voir se mettre a genoux devant les islamistes, moi aussi je constate une 'Union-nationalisation' du Parti-Québecois. Il faut suivre son cheminement et voir son texte parmi ce trajet.
    De l'assemblée nationale de la politique parlementaire classique, je ne voit pas rien de majeur arriver rapidement
    Les effets de la commission Charbonneau vont affaiblir les délinquants Libéraux, et la CAQ qui est assise sur les bas coté de la politique regarde le spectacle, parce que c'est un spectacle...
    Denis Landry

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2013

    Faut-il comprendre dans vos propos que vous souhaiteriez que le PQ se prostitue auprès des islamistes et autres religieux extrémistes pour avoir leurs votes? Ce n'est pas en s'avilissant qu'un peuple de grandit.