Lorsqu’on regarde le Québec d’aujourd’hui, il y a une vision de tristesse. Il nous faut seulement une semaine pour écouter et regarder ce qu’on nous présente à la radio, à la télé, et les fils de discussion sur les réseaux sociaux pour réaliser à quel point le Québec n’a plus de vision d’amélioration sociale à offrir. C’est le vide. En regardant le Gala de l’ADISQ on constate le manque de relève, le manque de chanteurs engagés, le manque d’artistes qui dialoguent avec nous, qui nous présente une vision du Québec de l’avenir. Tout ce que Hubert Lenoir à pu trouver pour nous faire grandir, c’est sa découverte du mot Fucking, qui à utiliser pour montrer la grandeur de notre culture. Le vide, quoi. En écoutant la musique de notre société d’état, la musique à la mode est le « métissage » musical. Une façon de tasser le francophone de côté. Sur une autre chaine qui se dit la station franco, la plupart des chansons françaises sont en fait que des tubes…bilingues!
Que dire des familles représentées dans la publicité télé; ces familles sont toutes noire, arabe, asiatique et peut-être un blanc…tous faisant partie de la même famille autour d’un souper! Tasser vous les Québécois, on arrive. On ne parle plus de nous…nulle part…on parle d’eux tout le temps.
J’ai grandi dans les années 1970, la décennie la plus formidable de l’histoire du Québec.
Tout était possible, tout était à faire.
Voilà ce que Richard Martineau écrivait le 6 novembre dernier.
Où sont nos grands rêves collectifs? Qu’est-ce qui nous lie collectivement?
L’immigration qui est le grand rêve canadien à Trudeau?
La vision du « pas d’chicane » à Legault? Tais-toi et soit gentil?
La libarté de Duhaime?
Le racisme systémique du Parti Libéral du Québec?
Le communisme de Québec Solidaire?
L’indépendance du Québec?
Que sont les gros enjeux collectifs du Québec?
La perte du français et tout le monde s’en foutre?
Le grand remplacement des «de souche » par l’immigration?
L’inaction? La rectitude politique, vulgairement référé par le terme « wokisme »?
Quelle est la motivation collective qui nous anime?
Y a-t-il un courant invisible qui nous échappe?
Pourquoi cette grande désorganisation de pensées? N’existe-t-il pas un filon d’action possible avec des gens qui ont pour la plupart eu, la plus grande possibilité de s’instruire? Et nous aboutissons à ce vide?
Vide devant l’avenir.
Qui sera le marqueur, le chef, le leader, le meneur de jeu pour réunir ses âmes égarées pour concentrer les efforts vers un but commun?
Doit-on vivre de façon si égoïste? Chacun sur son bord, isolé des autres?
Qui formera le groupe d’éclaireurs?
Sommes-nous voués à ne vivre qu’avec les Valérie Plante, Trudeau, Legault et Poilièvre pour la prochaine décennie?
Qui peut nous sortir de ce tournage en rond?
Qui ou quoi va secouer le bateau assez fort pour enfin quitter cet amarrage pour naviguer vers un avenir plus lumineux?
Voulons-nous nous engager envers quelque chose? Ou bien au contraire nous aimons notre lente disparition dans le pays de nos voisins?
Avons-nous le désir de la faire? Ou, au contraire, nous avons atteint le sommet de notre richesse collective et la suite, on n’en a rien à cirer?
Sommes-nous trop gâtés? C’est peut-être ça la raison, le confort et l’indifférence.
Laissons la suite des choses aux immigrants. Eux vont organiser le Québec à leur goût avec l’abolition de la loi sur la laïcité et la loi 101 sur la langue. Enlevons ces garanties minimales pour les Québécois. Rendons-les encore plus vulnérable.
Pourtant, c’est bien ça qui se produit, aujourd’hui même, à tous les jours au Québec!
Regardez bien la prochaine élection municipale montréalaise, Valérie Plante sera la dernière Québécoise à occuper le poste de la mairie. Après elle, c’est terminé; les immigrants se préparent à prendre ce palier de pouvoir. Bonjour le français.
Montréal c’est terminé.
Et notre réponse? Bah, c’pas grave j’habite pu là!
La réflexion d’un gagnant… pas grave!
Le pétrole est cher? Pas grave j’achète mon gaz en Ontario!
Les prix à la SAQ augmentent? Pas grave j’achète ma boisson au States!
Des vrais champions, quoi! On est issue de ce courant d’action…d’inaction.
Quelle sont nos priorités? Pas 100 comme Legault aime dire, juste quatre ou cinq. Comment voyons-nous le Québec dans 10 ans et que faisons-nous pour y arriver.
Je ne vous parle pas d’environnement ici. Dieu sait comment ce faux discours est galvaudé pour nous faire réagir de façon coupable. C’est toujours notre faute. C’est toujours la responsabilité du petit, jamais une compagnie, jamais le gouvernement, jamais un pays, toujours de notre faute, les petits en bas des chaines de productions polluantes.
Soyons honnête, on est tous pour l’environnement, mais nous aimons tous bien rouler dans nos gros chars quand même. Ce ne sont pas nos petits gestes de recyclage qui fera grand-chose, quand on sait qu’au Québec seulement 24% des matières recyclables sont recyclés. On n’est même pas encore capable de recycler correctement, que voilà on nous lancé le char électrique, qui somme tout est trop cher et peu fiable. Et pendant ce temps là on est incapable de faire respecter des normes minimales à la fonderie Horne de l’Abitibi.
Toi, le petit soit écologique pendant que l’industrie et les grands de ce monde font ce qu’ils veulent.
Tout ça pour vous demander quelle sont les vraies cinq priorités pour le Québec d’ici dix ans?
Que voulons-nous améliorer ou changer pour rendre notre vie ici au Québec, meilleur?
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