Depuis les attentats du 11 septembre 2001, nos gouvernements et les médias nous répètent que le terrorisme menace la paix mondiale. Mais on ne précise jamais la nature de ce terrorisme; on l’oblitère sciemment, en faisant comme si les actes de violence perpétrés un peu partout dans la monde n’avaient pas de fondement idéologique et qu’ils n’étaient commis que par de dangereux psychopathes. En fait, le terrorisme actuel est essentiellement inspiré par une religion, l’islam: plus de 80 % des attentats terroristes commis au cours des dernières années l’ont été par des intégristes musulmans. On n’ose exprimer cette vérité en raison du climat de rectitude politique qui s’est imposé dans nos pays démocratiques avec la montée d’un multiculturalisme suicidaire, aveuglément inclusif.

Figure centrale de l’islam, Mahomet (570-632) est vu par les musulmans comme le dernier et le plus grand prophète. Il est l’auteur du Coran, livre sacré qui contiendrait la parole divine telle qu’elle lui aurait été dictée par l’ange Gabriel. Sa vie nous est connue surtout par la Sunna, deuxième source, après le Coran, de la foi et des lois musulmanes; il s’agit du recueil des hadiths du prophète, c’est-à-dire de ses paroles, de ses actions et de ses jugements. Mahomet, en tant que fondateur de l’islam, est investi par les musulmans d’un respect et d’une admiration sans bornes. Ceux-ci considèrent que ses paroles et ses actions sont inspirées directement de Dieu et le voient comme le modèle à suivre dans tous les aspects de la vie.

Les hadiths montrent que la vie de Mahomet n’est pas faite uniquement de pure spiritualité ni de grandeur morale. Elle comporte de nombreux épisodes troubles qui révèlent une personnalité psychotique, intolérante et cruelle. En tant que mari comme en tant que chef politique et militaire, il a adopté des comportements répréhensibles que se complaisent de nos jours à imiter les djihadistes.

Un illuminé dont les fantasmes ont été mués en croyances religieuses

La tradition musulmane contenue dans les hadiths parsème la vie de Mahomet d’événements surnaturels. Le plus connu est le «Voyage nocturne et l’Ascension».

Une nuit de l’an 619, Mahomet aurait accompli un voyage digne des aventures des contes des Mille et une nuits. Monté sur un animal blanc d’une puissance extraordinaire, en compagnie de l’ange Gabriel, il se serait transporté à une vitesse vertigineuse de La Mecque à Jérusalem où il aurait rencontré les grands personnages bibliques, Adam, Abraham, Moïse, Jésus… Il serait aussi monté au paradis où il aurait rencontré Allah lui-même. Ce conte fantastique n’est pas du tout interprété comme un rêve dans la foi musulmane. Au contraire, il est célébré comme un miracle attestant que Mahomet est bel et bien le messager d’Allah.

Un polygame incestueux, pédophile et impitoyable pour les femmes

Après la mort de sa première femme, Mahomet abandonne la monogamie pour devenir polygame. On lui attribue une douzaine d’épouses et deux concubines. Il a contracté ces unions par intérêt politique, par sentiment amoureux ou par appétit sexuel; il s’est aussi uni à des prisonnières qui faisaient partie de son butin de guerre.

Les détracteurs de Mahomet l’ont accusé d’inceste quand il força son fils adoptif à divorcer afin de pouvoir épouser la femme de ce dernier. Il peut aussi être considéré comme pédophile, car la tradition rapporte qu’à 50 ans il a épousé la petite Aïcha âgée seulement de 6 ans et qu’il a consommé le mariage quand celle-ci a eu environ 10 ans.

Mahomet pouvait se montrer sans pitié pour le sexe féminin, notamment en cas d’adultère. Selon la Sunna, une femme vint lui avouer qu’elle était tombée enceinte d’un homme qui n’était pas son mari. Mahomet l’autorisa à accoucher et à allaiter l’enfant. Une fois celui-ci sevré, elle revint voir le prophète. Il ordonna alors de la lapider.

Un guerrier farouche et intolérant qui a propagé sa religion au fil de l’épée

Mahomet a participé à de nombreux combats. Sa carrière militaire s’est déployée quand il devint le chef de la ville de Médine, où il s’est réfugié en 622 pour fuir sa ville natale, La Mecque, en raison des persécutions dont ses fidèles y étaient l’objet. Sous sa gouverne, les Médinois opèrent des razzias contre les caravanes mecquoises dont ils tirent un riche butin et mènent de nombreuses batailles contre leurs ennemis de La Mecque.

La tradition raconte par ailleurs que les trois tribus juives de Médine lui devinrent au fil du temps hostiles devant l’emprise grandissante de sa religion sur la ville. Elles s’allièrent aux Mecquois pour le renverser. Mal leur en prit! Le prophète, après les batailles de Badr et d’Ohod, expulsa deux tribus juives et les dépouilla de tous leurs biens. Après sa victoire à la bataille dite « des fossés », le messager d’Allah décide d’en finir avec les juifs, et sur son ordre, les musulmans en décapitent environ 700 de la troisième tribu, se partagent leurs biens et asservissent leurs femmes et leurs enfants.

Ces épisodes de la vie de Mahomet ne rappellent-ils pas en tous points les valeurs et les actions abjectes des djihadistes d’Al-Qaïda, de l’État taliban, de Boko Haram ou de l’État islamique? Dans tous les cas, ne s’agit-il pas de délire religieux, d’antiféminisme, d’asservissement des femmes, d’intolérance, d’expulsion des populations d’autres confessions, de pillage, de cruauté, d’application d’affreux supplices comme la lapidation ou la décapitation? Il faut que l’Occident s’ouvre enfin les yeux: l’islam est un ferment de violence qui peut conduire aux pires excès. Les Occidentaux doivent enlever leur lorgnette complaisante de la philanthropie chrétienne et prendre acte que l’islam est une religion menaçante qui a été fondée par un guerrier sexiste, impitoyable et sectaire dont le modèle ne peut que susciter les atrocités qui nous horrifient tant aujourd’hui.