Si nous décidions de suivre aveuglément les sondages et les quelques individus qui ont écrit sur le sujet, Madame Marois devrait céder sa place. Et pourtant! Si on se permettait d'analyser ces même sondages,on verrait que Mme Marois reçoit plus de «40%» du vote populaire chez celles et ceux qui veulent se donner un pays indépendant, soit; les Canadiens-français Québécois, toutes ethnies confondues, et les autres Québécois assimilés par la langue et la culture qui lui est inhérente, qui comme ceux-là veulent se donner un pays indépendant en terre de l'Amérique du nord, pays capable d'attirer chez lui tous les locuteurs de notre langue voulant vivre dans un pays de langue française.
Si nous voulons atteindre ce but, il faudrait que l'on s'y mette en faisant la promotion de l'indépendance auprès de celles et ceux qui partagent notre langue, en lieu et place de se faire les jouets des sondages commandés par les fédéralistes, et de ceux qui ne peuvent accepter qu'une grande Femme, même avec toute son expérience de la gouverne de l'État, par le biais des nombreux ministères qu'elle a détenus et défendus avec succès, en se faisant leurs porte-paroles.
Pouvons-nous inviter toutes ces gens qui souhaiteraient voir disparaître notre chef du poste qu'elle occupe de se rappeler que presque tous les chefs du Parti Québécois, incluant René Lévesque et Jacques Parizeau, ont souffert des mêmes sondages dévastateurs , lorsqu'ils étaient dans l'opposition ou dans l'attente d'une prochaine élection. Encore plus, M. Lévesque a dû résister à quelques membres du PQ avant d'être, finalement, élu premier ministre du Québec.
J'invite donc tous les membres de notre parti à éviter de tomber dans le piège de nos ennemis,qui, de toute façon, ne voteront pas pour quelque candidat indépendantiste que ce soit dans leurs différentes circonscriptions, et encore moins pour Mme Marois ou un autre chef s'ils en avaient l'occasion.
N'oublions pas Charest reçoit seulement 18% des intentions de votes des Québécois et tout au plus 8 à 10% du vote canadien-français québécois. Et pourtant personne ne s'alarme devant ce fait, sinon ti-Paul/Power qui doit ronger son frein devant le chef es/scandales dont il est le mentor. Constat: les deux pupilles de l'homme de Sagard en Charlevoix, Charest/Sarkozy, sont tous les deux pris dans les mêmes scandales.
Peut-être en est-il le responsable? Malgré tout, contrairement aux membres du Parti Québécois, il ne réclame pas leur démission, du moins, publiquement.