Lorsque le deuil politique force un pas vers l'avant...

Tribune libre

Depuis longtemps déjà, comme d'autres, je me questionnais sur la pertinence du Bloc Québécois pour soi-disant protéger les intérêts des Québécois et des Québécoises.
Sans aller jusqu'à le souhaiter, le grand balayage électoral que nous venons d'essuyer et dont la poussière finira bien par retomber sur tout un chacun, marque la fin d'une époque, celle d'un protectionisme puéril et malsain.
Pour parodier un peu, comment un peuple comme le nôtre peut-il avoir le goût de faire ses valises et d'aller voir plus loin que le coin de la rue si un autre parti le protège dans l'ombre et le couve sous son aile, l'empêchant ainsi de devenir un peuple mur et adulte ? Mon épouse et moi, nous avons eu plusieurs enfants dont la plupart sont adultes et autonomes, et même si parfois cela n'a pas été facile et a nécessité quelques aller-retour, c'est en risquant et en avançant sans cesse et sans relâche qu'on finit par trouver sa place.
Non je ne pleurerai pas de la quasi disparition du Bloc, pas plus que je ne réjouirai non plus. Le Bloc a fait son temps. Nous l'avons essayé mais, comme un grand frère qui joue au père il falait qu'il parte pour que les autres décident enfin de s'assumer.
Le Québec un pays ? Oui bien sûr, il l'est déjà en nous, mais cette reconnaissance légale ne peut pas venir si nous rampons à genoux pour l'obtenir. Dans un des livres de fables que j'ai écrits (voir : www.pierresimard.net), un de mes personnages dit ceci : On est libre que quand on marche debout.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé