La crise sanitaire et l’état d’urgence invoqué par nos gouvernements nous privent de nombreuses libertés fondamentales.
Certaines suppressions sont compréhensibles dans la mesure où elles restent exceptionnelles et temporaires.
En revanche, les attaques contre la liberté d’expression atteignent une dimension virale et affolante.
Censure
Facebook et autres réseaux sociaux pratiquent ouvertement la police des contenus en censurant certaines publications sur le virus, et Ottawa prépare une loi pour punir les « fausses nouvelles ».
Mais le plus dramatique, c’est la censure et l’ostracisation que les citoyens exercent entre eux.
Le cas de Lucie Laurier en est un triste exemple.
Il a suffi que l’actrice exprime son scepticisme sur les vaccins pour qu’elle devienne aussitôt la cible de violentes critiques et de moqueries, et pour que son agence se sépare d’elle.
Que Mme Laurier ait raison ou tort est accessoire. Ce qui importe, et qui devrait être dénoncé, c’est qu’elle soit punie pour délit d’opinion.
Dans une société qui se veut tolérante et démocratique, voilà qui est ironique !
Certes, le prêt-à-penser existe depuis longtemps. Mais il a pris des proportions démesurées depuis la pandémie.
Plus que jamais, il y a les opinions acceptées et celles qui vous mettent au ban de la société.
Dans ce monde manichéen, il faut, entre autres, encenser l’OMS, s’approprier les mantras des autorités sanitaires, être provaccin et discréditer le Pr Raoult pour être socialement accepté.
Oser remettre en question le discours officiel, c’est s’exposer aux pires sanctions.
Tyrannie
En Chine, le système de Crédit social permet de punir les citoyens qui contestent la pensée unique. Ici, le gouvernement n’a pas besoin d’intervenir.
La tyrannie est exercée par le peuple, sur le peuple.
Dans une société où le délit d’opinion sévit, il faut se comporter en mouton de Panurge pour vivre en paix.
C’est dommage, car ce sont les débats d’idées qui permettent l’avancement des sociétés !