Qui sont les vrais provocateurs?
Il y n’y a pas si longtemps, en 2007, au Sommet de Montebello, réunissant les présidents du Mexique, des USA et le premier ministre canadien, il y a eu des débordements, du grabuge. Même s’il n’y a plus beaucoup de personnes qui s’en souviennent, des policiers provinciaux, des membres en règle de la S.Q., ont joué les provocateurs. Déguisés, masqués comme des fauteurs de troubles, ils ont été surpris par d’autres manifestants, pacifiques ceux-là, à provoquer la foule, pierres à la main. Ils ont été, cette fois-là, démasqués. Il est extrêmement dommage que la S.Q. se soit abaissée, salie à ce point. J’en ai perdu mes illusions. J’ai toujours cru, (c’est ce qu’on m’avait enseigné) que les services de polices au Québec étaient là pour protéger la population. Mais voilà, je n’y crois plus. Les policiers sont au service du capital, de la grosse entreprise, des financiers véreux et de leurs pions élus par une population ignorantes de leurs buts véritables.
La question que je me suis posée à ce moment et même maintenant, surtout maintenant, quand il y a des débordements et de la casse dans une manifestation voulue pacifique, quelle est la responsabilité de la police? S’ils ont provoqué une fois il est presque certain que, dans ce milieu fermé de la police, c'est une politique courante, ça s’est fait souvent, à chaque fois?...je ne sais pas mais c'est probable. À première vue, la dévalorisation des buts premiers de ces manifestations au profit des politiques du moment. La résultante est que, maintenant, on ne peut plus se fier à personne, encore moins à la police qui peut, si elle en reçoit l’ordre, devenir elle-même criminelle pour servir des intérêts «supérieurs». (la GRC nous en a donné des exemples dans les années '70)
On se retrouve, ici au Québec et ailleurs, et de plus en plus, à vivre dans un état policier, et ce, surtout depuis septembre 2001, hécatombe provoquée par le système capitaliste. Nous vivons, comme je l’ai expliqué dans d’autres textes, la fin d’un capitalisme de la destruction, du royaume des banquiers et financiers véreux où la déréglementation a laissé libre cours à tous les excès de ce système, à l’appétit insatiable des possédants des super riches qui n’hésiteront pas à écraser les peuples, à assassiner en masse, à torturer les dissidents. Les exemples font légion.
Je me souviens, il y a une vingtaine d’années, j’ai animé une émission de télévision intitulée : ‘’Un Peuple et son Histoire’’. Sur le panel, nous avions trois historiens: deux Québécois ‘’de souche’’ et un Mohawk s’exprimant dans un français très acceptable. Je considère m’être enrichi passablement à entendre cet autochtone nous parler des sociétés Iroquoyennes avant l’arrivée des Européens. Et dire, qu’à une époque, on les traitait de sauvages. J’aurais plutôt tendance à croire que les vrais sauvages venaient justement d’Europe. Bref, Je ne sais pas s’il existe des ouvrages en français sur les sociétés autochtones d’autrefois, écrits par des autochtones, non des missionnaires.
Vous trouverez après ce texte une illustration qui date du début du siècle mais qui garde toute sa signification aujourd’hui. Il n’y a que les costumes qui ont changé. Les seuls changements que j’y ai apportés sont les textes que j’ai traduits en français.
La nomination de Michael Sabia à la tête de la Caisse de Dépôts et de Placements nous laisse pantois. Encore une fois, la clique à Charest nous impose ses ti-zamis, les amis et connaissances du régime. J’aimerais bien connaître les « accointances » de ce monsieur avec le roi des requins, Power Corp. Dans l’illustration que je vous propose, pour le Québec, il serait de mise de mettre en haut de la pyramide, sous le sac de dollars, un nom, un financier avide, une personne super puissante dont j’ai souvent parlé. Notre système politique est devenu tellement pourri, que toute décision de Charest et de ses sbires, Mme. Sacoche incluse, nous est devenu suspect. Il y a toujours anguille sous roche.
Une suggestion: durant le lock-out des employés du Journal de Québec, ces derniers avaient édité un journal concurrent. Pourquoi, les employés en lock-out du Journal de Montréal ne feraient pas la même chose? Ce serait un moyen extra d’avoir une presse LIBRE en dehors des lignes éditoriales exigées par le patronat. Le Devoir est, à ma connaissance, le plus libre des médias officiels actuellement mais, quelquefois, on sent des tendances, on ne publie pas n’importe quoi (de qualité bien sûr).
Heureusement que le P.Q. a François Legault, c’est à peu près le seul, dans cette formation politique, qui ait des c…nouilles, qui ose dire les vraies choses.
Ivan Parent
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Les vrais provocateurs
Encore une fois, la clique à Charest nous impose ses ti-zamis, les amis et connaissances du régime.
Tribune libre
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2009Des provocateurs fédéralistes, ça devrait être bon pour la souveraineté du Québec mais je ne crois pas que ça va l'être pour notre Caisse de dépôts, même si ça va être difficile de faire pire qu’en 2008.