Les tueries dans les écoles

"Les gouvernements se doivent de resserrer davantage les mécanismes de contrôle"

Tribune libre

Personne ne peut demeurer insensible aux tueries qui se multiplient dans les écoles depuis plusieurs années tant aux États-Unis qu’au Canada. Après chacune de ces catastrophes, chacun y va de ses commentaires et certains d’entre eux osent proposer des pistes de solution qui demeurent malheureusement souvent lettre morte jusqu’au prochain carnage.
Le dernier débat sur le registre des armes à feu entre Ottawa et Québec démontre jusqu’à quel point les moyens pour contrer ce fléau sont contradictoires et conduisent fatalement à des culs-de-sac.
Toutefois, à mon sens, le pire paradoxe mis de l’avant pour prévenir d’éventuelles tueries provient de la National Rifle Association américaine [NRA], une association à but non lucratif ayant pour but de promouvoir les armes aux États-Unis, qui propose de placer des gardes armés dans toutes les écoles pour prévenir d’éventuelles tueries, une proposition qui, de toute évidence, présente tous les indices que les profits générés par la vente de ces nouvelles armes dominent largement sur de « supposées » mesures de sécurité.
En effet, je ne crois pas du tout qu’un garde de sécurité placé dans les écoles pourra empêcher un déséquilibré d’accomplir son acte démoniaque…une fois qu’il aura abattu le garde en question ou qu’il l’aura tout simplement contourné.
Sans vouloir faire preuve de défaitisme, je me dois d’admettre que de tels actes inhumains risquent de se reproduire. Toutefois, les gouvernements se doivent de resserrer davantage les mécanismes de contrôle liés à l’achat et à la possession d’armes à feu, un registre des armes à feu plus restrictif, étant à mon sens, un bon point de départ qui pourrait pallier tout au moins certaines de ces tueries abominables.
En ce sens, je demeure convaincu que le gouvernement du Québec doit aller de l’avant dans ses intentions de maintenir le registre des armes à feu et de pousser plus loin les conditions d’obtention et de détention d’une arme à feu!

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Henri Marineau2095 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 février 2013

    Un registre ne peut prévenir des actes atroces comme dawson et metropolis ou les armes des tireurs était enregistrer! Dire que le registre préviens ces actes et comme dire qun automobiliste qui a enregistrer son vehicule ne conduiras pas en boisson! Pour prévenir des drames (suicides,meutres), une seule chose ferais vraiement la différance!
    Plus de soins en santé mentale.
    Pourquois mètre un pensement sur la blessure a la place de la guérir complètement?

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2013

    Reste tout de même que beaucoup trop d'écoles primaires et secondaires au Québec sont de véritables passoires. Pourquoi ne pas simplement les portes arrières et celles de côté sont ouvertes et sans aucune surveillance.
    Il serait pourtant très simple de verrouiller ces portes de l'intérieur pour forcer les gens à entrer par la porte avant, devant les caméras vidéo et entre les détecteurs de métal. La type serait obligé de se présenter et de dire pourquoi il est là. Il veut voir quelqu'un? La personne viendra et sortira pour lui parler.
    Avez-vous déjà essayé d'entrer au bunker à Québec? Avez-vous déjà essayé d'entrer chez le pharmaceutique Glaxo Smith Kline? Pourquoi ne pas prendre le même genre de précautions pour nos enfants?