L'interdiction de certains voiles

Les sanctions de la loi 62 doivent s'étendre au mari musulman

Le mari possesseur et voileur doit être également pénalisé

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Tribune libre

Voici une opinion personnelle qui n'engage que son auteur, en concordance avec les règles de la libre-expression.


Les sanctions de la loi 62 contre le port de certaines tenues voilées devraient s'étendre au mari musulman de la femme voilée, ce dernier étant en général celui qui en impose le port. Le second devient ainsi aussi coupable que l'autre et mérite à ce titre d'encourir les mêmes sanctions punitives. En termes légaux, le mari jaloux de son bien se fait complice et instigateur de l'acte commis par la femme.


Cela s'appelle l’instigation par provocation à l’infraction:


La provocation du geste doit résider dans une menace, un ordre ou un abus d’autorité ou de pouvoir.


Pour retenir ou non la complicité par provocation, on regarde souvent le lien qui existe entre l’auteur et le potentiel complice : s’il existe entre eux un lien hiérarchique ou que l’on peut retenir un ascendant psychologique du second sur le premier, alors la complicité par provocation sera plus facilement envisageable. Source: La complicité de l'infraction pénale - CliqueDroit - Le droit à portée de clic



L'objet de cet élargissement de la loi 62 consisterait à démontrer que la loi ne vise pas la femme voilée elle-même, mais bien l'idée barbare en soi de vivre voilée, dans la honte de son corps et la dissimulation de son apparence, une idée qui fait qu'elle accepte l'infériorisation de sa condition féminine en se soumettant à l'homme musulman son possesseur.


Que représente le port du voile islamique? Un geste politique avéré, un rappel constant de la soumission de la femme à son mari. Dans un cas comme dans l'autre, ce principe doit être combattu dans toutes les sociétés occidentales. La nécessité en est attestée par le nombre grandissant de lois nationales en régulant l'usage dans l'espace public.


On s'attaque au principe général du port du voile, pas à la femme qui le porte. C'est lui qu'on vise et ce qu'il symbolise, pas elle. On lui fournit un outil légal pour qu'elle s'en libère enfin, de bonne ou mauvaise grâce, ce qui est une nécessité absolue en occident.



La pression de porter le voile vient de l'homme musulman possessif, jaloux et dominateur. La définition s'étend au mari, père, frère, oncle, cousin, imam, bref, à la communauté masculine musulmane tout entière qui exerce son emprise sur les musulmanes. Sans oublier qu'il est démontré qu'elle vient d'une interprétation discutable d'écrits archaïques tout aussi discutables.


La loi 62, qui pourra être renforcée par les gouvernements ultérieurs pour qu'elle ait davantage de mordant, pourrait dès maintenant être modifiée pour étendre ses sanctions au mari de la femme voilée récalcitrante à vivre de manière acceptable et civilisée. Car c'est lui qui exerce la coercition contre la femme.



Le niquab, le tchador, la burqa sont peut-être actuellement en nombre limité, mais qu'il soit dit que toutes les autres formes de voiles, incluant le simple foulard hidjab, participent de la même soumission aveugle et on peut voir ceux-là par dizaines de milliers dans les rues de Montréal. Tous enfoncent le même clou de la femme qui se soumet à la puissance de l'homme et s'auto-esclavagise.


De plus, tous les voiles se veulent par leur geste ostensible les instruments d'un acte politique de conquête islamique anti-occident. On plante un à un des drapeaux de conquête que l'on veut bien apparents.


Et c'est sans oublir le message négatif que le port du voile envoie à toutes les autres femmes, impliquant qu'une telle forme d'infériorisation de son état serait parfaitement normal et acceptable en société, une simple question de goût comme porter les cheveux longs ou courts. Imaginez l'effet nocif d'un tel exemple sur les petites filles dès la garderie ayant des femmes voilées pour modèle!



Toutes les femmes voilées sont coupables et complices de l'exagération odieuse que devient le voile intégral, qui n'est que l'extension portée à son comble du simple foulard hidjab tout aussi condamnable. Non, il n'y a pas de voile "léger". Tous sans exception signifient la même chose abjecte. Et toutes les raisons de se voiler sont mauvaises.


Et lorsque le voile s'étend à l'accoutrement complet, à la poche de patates qui soustraie totalement les formes naturelles de la femme aux regards des hommes considérés comme des prédateurs, ce vêtement dissimulateur lui nie le droit de soigner son apparence, de vouloir plaire, la possibilité de se présenter sous son meilleur jour, de faire preuve de coquetterie féminine, toutes ces choses étant les pivots universels des rapports homme-femme naturels et normaux.


Comme la pression voilante venant de l'homme musulman rend ces hommes complices de cet acte, il devient normal et nécessaire de les inclure dans les sanctions dissuasives.


Dans un monde juste et idéal, si une femme musulmane refuse obstinément de se dévoiler, le mari devrait perdre automatiquement les mêmes avantages que la femme perd: confiscation de ses cartes lui donnant accès aux services gouvernementaux, bibliothèque, soins de santé, accès au moyens de transport, etc.


On part du principe que c'est lui qui l'incite ou la force à agir de la sorte. Il ne pourra plus se soustraire de sa lourde part de responsabilité dans cet acte de soumission à sa domination d'homme.


Et même si la femme prétend qu'elle porte le voile d'elle-même sans influence ni pression aucune, les sanctions qui s'appliqueront à lui seront une raison de plus pour que le mari possesseur convainque sa femme soumise de le retirer. Il pourra bien se ficher qu'elle perde certains avantages, mais il ne voudra à aucun prix perdre les siens.


Cette application de la loi envers les hommes musulmans changera la donne injuste qui fait qu'à l'heure actuelle l'homme musulman réussit toujours à s'en tirer indemne, comme s'il était intouchable, sans jamais se faire inquiéter alors qu'il est à la source du problème.


En appliquant les sanctions autant au mari qu'à la femme, nous pourrions par surcroît contrer le faux argument que la loi serait discriminatoire envers les femmes.



Car toute loi anti-voile s'adresse à un principe inacceptable réprouvé par la majorité de la population. Et ceux qui s'entêtent à défier la loi et nos coutumes établies sont autant le mari musulman que la femme musulmane. Les deux doivent être conjointement ciblés et pénalisés tant pour leur attitude que pour leurs actes antisociaux.


C'est pourquoi il faut leur retirer leurs privilèges à l'un comme à l'autre.



Devant le refus entêté d'obéir à la loi, certains vont recommander de recourir à l'exclusion, voire à l'expulsion ailleurs au Canada pour cause de rejeter et de mettre en danger les valeurs fondamentales des sociétés occidentales.


De nombreuses variantes de la loi 62 anti-voiles sont en vigueur depuis longtemps dans un nombre grandissant de pays occidentaux. Le bien-fondé de telles mesures restrictives est démontré et exigé par la population. Nous avons le bon droit pour nous. Défendons-le résolument.


Nos façons de vivre doivent être respectées par les étrangers qui n'ont pas le droit de chercher à implanter ici des conduites rétrogrades diamétralement opposées aux nôtres.


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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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