Vous connaissez certainement ce vieux gag...
En pleine nuit, un homme est à quatre pattes sous un lampadaire.
Un passant s’approche : « Que cherchez-vous ?
– Je cherche ma clé.
– Vous l’avez perdue ici ?
– Non, je l’ai perdue à un kilomètre d’ici, à peu près.
– Mais pourquoi vous la cherchez ici, alors ?
– Parce qu’ici, il y a de la lumière... »
LE « COURAGE » DES ANTIFAS
Ce gag me fait penser aux militants antifascistes occidentaux qui sévissent sur les médias sociaux.
Au lieu de s’en prendre aux vrais fascistes qui étouffent la liberté un peu partout sur la planète, au lieu d’aller en Turquie dénoncer Erdogan, en Iran protester contre les mollahs ou en Corée du Nord critiquer Kim Jong-un, ces antifascistes de salon préfèrent rester bien au chaud en France, aux États-Unis ou au Québec, et traiter de « fascistes » des chefs d’État qui ont été démocratiquement élus.
Pourquoi ?
Pourquoi ne pas combattre le fascisme là où il est le plus virulent ? Pourquoi ne pas aller dénoncer les vrais dictateurs chez eux, dans leur pays, au lieu d’attaquer Trump ou François Legault ?
Simple : parce que dans les vraies dictatures, il n’y a aucune liberté d’expression !
Parce que dans les vraies dictatures, les militants antifascistes sont arrêtés et envoyés en prison !
Bref, parce que dans les vraies dictatures, c’est dangereux de dénoncer la dictature !
Alors que lorsque tu vis dans une démocratie, tu peux dire tout ce que tu veux et attaquer qui tu veux sans aucune crainte, car la loi protège ta liberté d’expression.
Tu ne risques absolument rien.
Tu as tous les avantages d’être un « antifasciste », sans les inconvénients.
DES CHOCHOTTES
Il fut un temps où les militants antifascistes avaient du courage.
Quand les troupes de Franco ont renversé la démocratie en Espagne, par exemple, ces amoureux de la liberté n’ont pas hésité une seule seconde : ils ont sauté sur le premier avion en direction de Madrid et ont pris les armes aux côtés d’Ernest Hemingway et d’André Malraux.
Ou ils se sont rendus en Amérique du Sud et ont lutté contre les impérialistes américains aux côtés de Régis Debray.
Bref, ils se sont battus. Pour vrai. Avec de vraies armes.
Ils ont risqué leur vie sur les lieux mêmes où l’Histoire se jouait.
Aujourd’hui, les « antifas » restent tranquillement assis devant leur Mac à 4000 $, et passent leur temps à traiter de fascistes des chroniqueurs ou des animateurs radio qui ont commis l’horrible crime de critiquer le multiculturalisme ou l’islam radical.
Wow.
Quels héros.
Quel courage.
JOUER AU RÉVOLUTIONNAIRE
Ces antifascistes de salon ne savent pas ce qu’est le vrai fascisme.
Ils ne savent pas ce que c’est, risquer ta vie pour la liberté.
La seule chose qu’ils risquent est d’être barré de Facebook pendant une semaine.
Ce sont des enfants gâtés qui jouent au révolutionnaire comme on joue au cowboy quand on a six ans.
Mao disait que les capitalistes étaient des tigres de papier.
Ces « antifas », eux, sont des lions en dentelle.
Tout, chez eux, sent la posture.
Ils combattent le fascisme ici, et non là-bas, car là-bas, c’est dangereux.