Raymond Archambault - Samedi dernier, certains ont été étonnés de me voir à la tribune du Conseil national du Parti québécois. J'avais accepté l'invitation d'animer la plénière du colloque sur le gouvernement souverainiste et le développement culturel. L'occasion était choisie pour annoncer publiquement mon adhésion au parti et mon appui à Pauline Marois.
Pendant toutes les années où j'ai exercé mon métier de journaliste-présentateur à Radio-Canada, j'ai respecté jalousement mon devoir de neutralité. Ce fut toute une époque. Des années pendant lesquelles j'ai assisté au déroulement de l'histoire mondiale et de notre histoire nationale.
Je me souviens que, jeune journaliste, je n'arrivais pas à comprendre le refus du Canada de donner aux Québécois les instruments essentiels à la protection de leur identité. Cela me paraissait pourtant si simple. Je ne voyais pas ce que le Canada aurait pu y perdre. Dans mon esprit, il n'y aurait eu que des gagnants. Mais le Canada a poussé les Québécois dans une autre direction. Je ne vois aujourd'hui aucune avenue autre que celle de notre indépendance nationale.
À mon avis, le Parti québécois est encore notre plus bel instrument politique. C'est un grand parti. Ses militants n'ont pas perdu leurs ambitions. Bien au contraire. Ils continuent de démontrer leur attachement à nos valeurs et témoignent d'un magnifique sens de l'accueil envers ceux qui choisissent de s'établir parmi nous. Quant à la démarche d'accession à la souveraineté, elle sera nécessairement démocratique; nous ne réinventerons pas la roue. Reste à préparer la voie. C'est à mon avis le travail auquel s'attellent le Parti québécois et Pauline Marois. Madame Marois a à la fois l'expérience et la fougue pour mener le parti à la victoire... et une qualité essentielle pour assumer les fonctions de première ministre: la sagesse.
Les raisons de mon adhésion au Parti québécois
Le Parti québécois est encore notre plus bel instrument politique
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