Conseil national du Parti québécois

Les péquistes, des indépendantistes pressés?

Notre cadeau de Noël

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Tribune libre

 




Le nouveau chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a présenté le 21 novembre un nouveau «projet national» aux militants du Parti québécois (PQ), réunis en conseil national virtuel. Un éventuel gouvernement péquiste élu en 2022 tiendrait un référendum sur l'indépendance dans un premier mandat… Et ce n'est «pas farfelu», a-t-il assuré. 

«Je vois bel et bien un nouveau cycle» vers l'indépendance, a déclaré le nouveau chef dans son discours de clôture, en commentant un sondage suggérant que 40 % des Québécois diraient oui à la souveraineté s'il y avait un référendum. Il n'y a «aucune nostalgie», à relancer ce débat 25 ans après la tenue du dernier référendum, a-t-il plaidé.  . «Tout est devant nous».

Ce qui me plaît particulièrement dans le discours de PSPP, c’est la clarté avec laquelle il expose ses idées. À titre d’exemples, la « démondialisation » et la « décanadianisation » du Québec font partie du moteur de son action politique qui conduira à l’indépendance du Québec. En termes clairs, un gouvernement péquiste s'engagerait à «démondialiser» le Québec, c'est-à-dire notamment à accroître la production industrielle locale pour moins dépendre des biens importés d'ailleurs, et à le « décanadianiser » en légiférant dans les champs de compétence d'Ottawa quand il jugerait que l'inaction du fédéral nuirait aux intérêts du Québec. 

En termes clairs, un gouvernement péquiste sous PSPP non seulement sortirai le Québec du Canada mais aussi le Canada du Québec. Enfin, un autre volet de son programme porte sur la lutte aux paradis fiscaux : le chef du PQ s'engage à ce que son gouvernement cesse de faire affaire avec les entreprises ayant recours à ce stratagème d'évitement fiscal.


Le «projet national» de PSPP ne fait pas mention d'une union économique avec le Canada,  ce qui était pourtant un des pivots pour rassurer l'électorat au dernier référendum de 1995. Mais le nouveau chef estime que le contexte a changé et que les entreprises québécoises continueront à pouvoir faire affaire partout sans l’aide du fédéral.

Enfin, en ce qui a trait à la tenue d’une consultation populaire sur l’indépendance du Québec dans un premier mandat, je vois mal comment PSPP pourrait être traité de « séparatiste pressé » compte tenu qu’il s’est écoulé pas moins de 25 ans depuis la tenue du dernier référendum en 1995… ce qui, en soit, à mon point de vue, constitue un écart plus que raisonnable!

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/un-qu%c3%a9bec-ind%c3%a9pendant-d%c3%a9mondialis%c3%a9-d%c3%a9canadianis%c3%a9-apr%c3%a8s-2022-pas-farfelu-dit-pspp/ar-BB1beJAd?ocid=msedgdhp

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/un-gouvernement-p%c3%a9quiste-tiendrait-un-r%c3%a9f%c3%a9rendum-dans-un-premier-mandat/ar-BB1beHmS?ocid=msedgdhp

Notre cadeau de Noël

Dans l’éventualité où le plateau des cas contaminés se maintient d’ici le 17 décembre, les Québécois pourront bénéficier de 4 jours de permission, entre le 24 et le 27 décembre, pour recevoir des groupes de 10 personnes au maximum comme cadeau de Noël de notre gouvernement et de la Santé publique. Toutefois, dans le cas contraire, « ça va être just too bad », comme dirait notre directeur national de santé publique Horacio Arruda.

En passant, comme notre premier ministre semble voguer dans une période de largesse, pourquoi ne permettrait-il pas aux restaurateurs d’ouvrir leurs portes entre les 24 et 27 décembre, et ainsi permettre aux Québécois qui désirent célébrer dans un restaurant de pouvoir réaliser leur souhait? En fait, je ne vois pas pourquoi M. Legault ne se montrerait pas ouvert à cette possibilité, d’autant plus que les foules se ruent quotidiennement aux portes des Costco et Walmart demeurées ouvertes en permanence depuis le début de la pandémie!…

Et si, par malheur, les jours de grâce des Québécois devaient être retirés, il leur restera toujours la possibilité d’aller magasiner dans les centres commerciaux pour profiter des rabais des Fêtes comme consolation. Enfin, pour ce qui est du Jour de l’An, les Québécois peuvent toujours se consoler en regardant le Bye Bye, comme dirait le premier ministre.




Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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