SUDBURY | Les ministres fédéraux du Québec n’ont pas l’intention de participer au boycottage du micro de Nathalie Normandeau.
Un porte-parole du bureau du premier ministre Justin Trudeau a confirmé au cours de la fin de semaine qu’aucune consigne en ce sens n’allait être imposée à la députation libérale.
Cameron Ahmad, attaché de presse à Ottawa, a déclaré que le gouvernement souhaite plutôt demeurer «le plus ouvert que possible» aux médias.
«Les demandes d’entrevues de Mme Normandeau seront évaluées comme toutes les autres», a-t-il affirmé.
Graves accusations
Un coup de massue s’est abattu cette semaine sur l’ancienne vice-première ministre du Québec, sous le gouvernement de Jean Charest, alors que le Journal de Québec a révélé que l’ensemble de la classe politique de l’Assemblée nationale du Québec, sans exception, compte bouder son micro.
En dépit des graves accusations qui pèsent contre elle, l’ex-ministre sera de retour en ondes, en septembre. Elle est accusée de fraude, de corruption et d’abus de confiance envers le gouvernement.
Interrogée sur le sujet dimanche, en marge de la retraite fermée du cabinet du gouvernement Trudeau à Sudbury, la ministre du Revenu, Diane Lebouthillier, a confirmé qu’elle a l’intention de répondre favorablement aux demandes de Mme Normandeau.
Pas de jugement
«On est dans une société de droit. Et tant que ce n’est pas réglé, ce n’est pas moi qui vais porter un jugement sur Mme Normandeau. Je vais travailler avec elle comme je travaille avec tous les journalistes», a-t-il tranché.
De leur côté, le Parti conservateur et le Nouveau Parti démocratique attendent une invitation ou de connaître la nature de l’émission avant de prendre une décision.
Quant au Bloc québécois, il compte refuser toute demande d’entrevue de la part de l’ancienne députée.
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