Les histoires d'horreur ne font que commencer

Surveillons nos arrières

Tribune libre

Suite à la lecture d'un extraordinaire article de Richard LeHir "Les États-Unis en quête d'un casus belli", un fait m'a soudainement sauté aux yeux. La mémoire a de ces sursauts!

L'avion civil de la Malaysia Airlines qu'on a abattu au dessus de l'Ukraine orientale volait incroyablement en zone de guerre, donc, au risque de se faire descendre. Le risque était très grand. Pourquoi, au départ, n'avons pas détourné ce vol en empruntant un chemin plus sûr? Qui, aura le culot d'effectuer cet assassinat de mases parmi des civils? Qui a de l'expérience dans ce domaine, qui l'a déjà fait? Poutine avait-il un avantage à exécuter une telle horreur? Moi, je ne le crois pas. Deux coupables m'apparaissent, ce qui sera extrêmement difficile à prouver, la CIA et le MOSSAD israélien. Il est évident que ni Israël ni les USA n'avoueront avoir fait ce dégoûtant travail. On va trouver des raisons toutes aussi décadentes les unes que les autres.

En parallèle, une autre horreur rappelle cette manière de faire. Personne maintenant ne se souvient de ce désastre du siècle dernier. Je vous donne la nouvelle:
"le7 mai 1915
Le torpillage du Lusitania
Le 7 mai 1915, au début de la Première Guerre mondiale, le paquebot britannique Lusitania, en provenance de New York, est coulé par un sous-marin allemand.
Ce drame, présenté par le gouvernement des États-Unis comme un crime de guerre, va devenir un argument majeur dans la mobilisation américaine contre l'Allemagne.
André Larané
"

Ne voyez-vous pas la similitude des événements. Ils ont envoyé un navire civil en zone de guerre. Nous devrions voir sous peu les effets de ce drame survenu en Ukraine. J'en ai parlé à plusieurs reprises, ici, dans Vigile que chaque guerre était précédée d'une catastrophe provoquée pour inciter la population américaine à entrer en guerre pour venger les pauvres victimes contre les méchants ennemis. L'événement des tours jumelles à New York a été la plus récente et la plus spectaculaire pour forcer la population américaine à entrer en guerre contre l'Iraq. J'ai un ami qui aimait beaucoup l'Ukraine, qui y a vécu quelques temps et qui m'a affirmé comment les gens là-bas étaient pacifiques et d'une grande gentillesse. Qui a fait le sale travail de sape et mis le feu aux poudres? Les USA sont aux abois car lentement mais sûrement ils sont en voie de perdre leur hégémonie à travers le monde. Ils ne vont pas hésiter un seul instant à sacrifier quelques centaines de personnes pour provoquer une guerre. Leur industrie de guerre est affamée, il doit y avoir une guerre quelque part pour satisfaire la soif insatiable des illuminatis, ces gros capitalistes, ces banquiers qui veulent soumettre la planète à leurs profit.

En 1983, un scientifique allemand, Carl Friedrich Weizsäcker a publié à Munich un livre, "la menace sur la paix" dans lequel il prédisait l'effondrement du communisme soviétique, ce qui lui valut beaucoup de critiques ironiques. Ce livre contient d'autres prédictions dont voici le principaux points:

"1-Le chômage prendra une dimension jamais vue.
2-Les salaires seront maintenus à des niveaux très bas.
3-Les systèmes sociaux s'écrouleront, les états feront faillite, à commencer par le système de retraite. Le déclencheur sera une crise économique majeure, causée par la spéculation.
4-Vingt ans après le fin du communisme, une famine frappera l'Allemagne.
5-Les menaces de guerre civiles augmenteront de façon dramatique.
6-Les élites dominantes auront des armées privées pour leur protection.
7-Pour assurer leur domination, les élites créeront un état de contrôle absolu et une dictature mondiale.
8-Les hommes politiques corrompus seront les valets de cette aristocratie financière.
9-Le capital encouragera une forme de nationalisme et de fascisme jamais vue pour se prémunir contre un communisme ressuscité.
10-La population mondiale sera réduite par des guerres biologiques artificielles, des épidémies provoquées. Les gens ne peuvent pas financer leur survie.
11-Les grandes puissances feront des guerres pour s'assurer le contrôle des matières premières. Après la chute du communisme, l'humanité sera en butte au système le plus méprisant et sans scrupule que l'humanité ait connu: ce sera l'Armageddon. Le système responsable de ce crime s'appelle le capitalisme incontrôlé.
"

C'est écrit en 1983, il y a plus de trente ans, mais vous remarquerez que plusieurs de ces menaces sont actuellement présentes. L'élection au Québec du triumvirat des trois gros docteurs à la tête de notre pays n'est qu'un des aspects de ces menaces. Vous verrez que sous leur gouverne, les acquis sociaux vont avoir tendance à disparaître ou à se privatiser sous la férule des sales capitalistes qui piaffent d'impatience de voir ces bandits/docteurs leur remettre le contrôle des soins de santé. Ne vous demandez-pas pourquoi ils n'arrivent pas à améliorer le système de santé en place. Il ne faut pas qu'il s'améliore si on veut le vendre au plus offrant.

Ivan Parent


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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2014

    Encore une fois, ce que vous dites confirme ce que l'humaniste anglais du 16e siècle Sir Thomas More disait au sujet de la politique de son temps dans son classique ouvrage "L'Utopie":
    "Quand je reconsidère ou que j’observe les États aujourd’hui florissants, je n’y vois, Dieu me pardonne, qu’une sorte de conspiration des riches pour soigner leurs intérêts personnels sous couvert de gérer l’État. Il n’est pas de moyen, pas de machination qu’ils n’inventent pour conserver d’abord et mettre en sûreté ce qu’ils ont acquis par leurs vilains procédés, et ensuite pour user et abuser de la peine des pauvres en la payant le moins possible. Dès que les riches ont une fois décidé de faire adopter ces pratiques par l’État - qui comprend les pauvres aussi bien qu’eux-mêmes - elles prennent du coup force de loi.
    Ces hommes détestables, avec leur insatiable avidité, se sont partagés ce qui devait suffire à tous;"
    Et nos élites dirigeantes n'ont jamais eu autant de moyens qu'aujourd'hui pour soigner leurs intérêts personnels sous couvert de gérer l’État.
    Sir Thomas More n'était pas sans savoir de quoi il parlait. D'abord, il faisait partie de l'élite de son temps ayant même occupé le poste de chancelier du roi d'Angleterre. Donc, lorsqu'il parlait de l'élite, il parlait de gens qu'il connaissait très bien et faisant lui-même partie de l'élite décisionnelle, il savait comment les choses se passaient. Donc, ce qu'il dit a beaucoup de poids.
    Certains biographes de More disent de lui qu'il était ce qu'on appelle couramment un drôle de gars.
    Par exemple, lorsque l'élite du temps, la cour du roi, avait un bal et que tout le monde s'amusait, More ne s'amusait pas et avait l'air songeur.
    Par contre, lorsque l'élite dirigeante était préoccupée par un problème, More faisait de l'humour.
    À croire que seul un type que l'on peut qualifier de drôle de gars peut voir clair dans la façon dont sont dirigés les gouvernements.