Washington — Les États-Unis ont officiellement annoncé qu’ils désiraient renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), donnant ainsi le coup d’envoi à une période de consultation de 90 jours qui précédera le début de discussions formelles.
Le coup de départ de la procédure a été donné jeudi matin dans une lettre du représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer. Dans une déclaration, le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, a indiqué que de nouvelles règles seraient dorénavant privilégiées par les États-Unis en ce qui a trait à ses échanges commerciaux. « Avec cette lettre, nous cherchons à informer le Congrès, et tous nos partenaires commerciaux, qu’un commerce libre et juste est la nouvelle norme pour les accords commerciaux des États-Unis », a-t-il expliqué dans sa déclaration.
La Maison-Blanche considère que l’ALENA, un accord en vigueur depuis 1994, est injuste. « Depuis la signature de l’ALENA, nous avons vu notre industrie manufacturière être décimée, nos usines fermer et d’innombrables travailleurs sans emploi. Le président Trump va changer cela, a affirmé M. Ross. Je suis impatient de travailler avec le président, l’ambassadeur Lighthizer et nos homologues du Mexique et du Canada pour trouver une solution à la fois juste et qui profite à toutes les parties. »
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a bien accueilli ce développement — qui était largement attendu — et a promis de consulter les Canadiens au sujet de la meilleure façon d’aller de l’avant. Elle a répété le message clé du gouvernement au sujet de l’ALENA — qu’il s’agit en fait d’un bon accord pour toutes les parties, dont les États-Unis, où neuf millions d’emplois reposent sur le commerce et l’investissement avec le Canada.
« La feuille de route de l’ALENA est marquée par la croissance économique et la création d’emplois pour la classe moyenne, tant ici, au Canada, que partout en Amérique du Nord, a affirmé Mme Freeland dans un communiqué. Nous continuerons de consulter de près les provinces et les territoires, les entreprises, les syndicats, la société civile, les groupes de réflexion, les universitaires, les peuples autochtones, les femmes, les jeunes et le grand public. »
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