Les résultats de cette étude sans précédent ont été rapidement retirés du fil des communiqués de presse de l'université après qu'un activiste transgenre ait déclenché une controverse autour de l'affaire. Le journal universitaire qui avait accepté de publier les résultats de l'étude va jusqu'à remettre en cause la validité des constats qui y sont exposés.
Tout cela illustre à merveille la force de frappe des lobbies LGBT+ dans un contexte où la rectitude politique s'est même installée au sein des départements de recherche en santé. Il faut dire que les résultats de cette étude ont de quoi perturber le plan de match des activistes au service des idéologies du genre.
Un effet de contagion sociale
En effet, l'auteur de l'étude constate que « l'épidémie de dysphorie de genre » qui se répand à la vitesse de l'éclair parmi les adolescents et les jeunes adultes pourrait bien être le fruit d'une contagion sociale. L'étude expose que ce phénomène pourrait être causé par le fait d'avoir des amis qui s'identifient à la communauté LGBT ou par l'influence des politiques identitaires partagées par la culture de groupe, tout cela sans oublier l'augmentation vertigineuse de l'usage d'Internet chez les jeunes.
C'est la journaliste Joy Pullmann, dans un article intitulé « Explosive Ivy League Study Repressed For Finding Transgender Kids May Be A Social Contagion », qui tire sur la sonnette d'alarme. Cette dernière souligne qu'une pétition a été lancée par un groupe de parents et de citoyens motivés par l'objectivité afin d'éviter que cette étude passe sous le rouleau compresseur de la censure.
Une pétition soutient le professeur
La pétition en question utilise des données statistiques qui portent sur les cas de signalement des symptômes de la dysphorie de genre, ou perturbation au niveau de l'identité, qui ont été compilées au Royaume-Uni. On y expose, aussi, des données qui illustrent l'augmentation rapide des centres de traitements pour les enfants diagnostiqués transgenres, un phénomène qui est observable des deux côtés de l'Atlantique.
La même pétition souligne que « l'étude en question tient compte de plusieurs signalements parentaux qui mettent le doigt sur un phénomène important, à savoir qu'une multitude d'adolescents, principalement des filles, n'ayant pas d'antécédents en matière de dysphorie, demandent qu'on leur procure des interventions médicales irréversibles, lesquelles pourront potentiellement affecter leur fertilité ou leurs capacités sexuelles dans le futur ».