Depuis quelques mois, les médias essaient de nous enfoncer bien creux dans la gorge le phénomène de la montée de l’extrême droite. De l’autre côté, nous avons le phénomène des antifas qui prend de l’ampleur dans certaines universités. Ils sont non seulement protégés par la Charte des droits et libertés, mais appuyés par certains partis politiques au pouvoir. Avant de commencer cet article, on va commencer par enlever le préfixe ”anti” à ces gens qui se proclament les défenseurs de la bonne vertu. Tout d’abord, commençons par un petit cours 101 d’histoire et dressons par la suite le portrait des deux côtés et nous verrons après qui est fasciste et qui ne l’est pas!
Le fascisme est un grand mot. Commençons par la base: Italie, 1922. Benito Mussolini est élu un 30 octobre après une série d’intimidations et gagne ses pouvoirs dictatoriaux à partir de 1925 après l’assassinat d’un député socialiste. En raison de diverses circonstances économiques, Mussolini a non seulement comme ambition de servir son pays mais de recréer un empire à l’image de l’Empire romain antique. Pensons notamment à ses conquêtes tel la Somalie, la Lybie et l’Éthiopie pour finalement signer le pacte d’acier avec Hitler en 1939. Grand défenseur de la paix sociale, il est nommé le fils du peuple et vise à faire des Italiens, des hommes plus forts, plus riches et en meilleure santé. Vous savez ce qui me fascine, c’est l’approbation de son peuple et de plusieurs hommes d’État, malgré l’emploi des moyens les plus barbares ainsi que le contrôle de la presse et des autres moyens de communication pour arriver à ses fins. Churchill l’ayant même qualifié du plus grand législateur vivant!
Dressons maintenant le portrait de nos amis les antifas. Ces grands défenseurs de la bonne vertu, du juste et de l’injuste qui disent et je cite ” résister par tous les moyens possibles à la montée de l’extrême droite ”. Ils sont appuyés par notre valeureuse chaîne de télévision nationale lorsqu’il est temps de donner une tribune à leur chef, Jaggi Singh. Ce même Jaggi Singh qui s’est fait payer une caution de 75 000$ par Amir Khadir et Québec Solidaire. Ces lâches qui manifestent d’une manière barbare contre toute opinion contraire à la leur pour après passer pour des enfants de choeur aux bulletins de nouvelles. Cela ne commence pas à vous rappeler quelqu’un? Manifester avec violence dans le but de semer la peur, il y a un mot pour cela, c’est du terrorisme. N’accepter qu’une seule opinion au risque de tout casser, c’est non seulement antidémocratique, c’est dictatorial. En fait, la seule différence avec le fascisme, c’est que Mussolini, lui au moins, était anticommuniste contrairement à ces ignares qui sont anti tout sans même savoir quelle idéologie ils appuient réellement.
Il est maintenant temps de parler du mal incarné, cette méchante extrême droite dont nous devrions avoir peur! Prenons comme exemple le groupe ”la Meute” puisque c’est pas mal le groupe le plus médiatisé. Je vais commencer par montrer patte blanche en vous disant que je suis moi-même un abonné de leur page Facebook. Je ne participe pas aux manifestations et je ne fais pas vraiment d’activisme pour eux, mais j’aime tout de même y consulter la page à l’occasion afin de voir ce qui s’y écrit. Certes, on ne peut nier que c’est un groupe nationaliste sans être non plus extrême dans ses propos. On peut y voir quelques maillons faibles à l’occasion, mais le sujet principal tourne pas mal autour du salafisme, l’idéologie extrémiste de l’islam. Bref, si ce groupe est qualifié d’extrême droite pour ces propos, alors qu’en est-il de l’écrivaine Djemila Benhabib? ”Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident” décrit exactement ce que la Meute dénonce et aux dernières nouvelles, cette écrivaine est une femme respectée. Mis à part le contenu, quel moyen ce groupe utilise-t-il pour se faire entendre? Aux dernières nouvelles, c’est bel et bien avec des manifestations pacifistes. Tellement pacifistes qu’ils ont des membres qui assurent la sécurité pour non seulement éviter des débordements, mais en plus, faciliter le travail des policiers. Vous appelez ça extrémistes, vous?
À vous de conclure lequel des deux groupes représente le plus l’essence même du fascisme. À mon humble avis, l’idéologie qu’on a ne devrait pas avoir d’importance. Du moins, les arguments devraient primer sur la façon d’exprimer ses opinions. S’il y a des adeptes de l’extrême droite au Québec, je veux les entendre au même titre que je veux entendre les adeptes du communisme à la Kim Jung-un. C’est l’essence même de la droite. Cependant, quand on utilise des moyens barbares pour s’exprimer, c’est qu’il s’agit d’une idéologie dictatoriale complètement antidémocratique et elle mérite que j’accorde mon vote au politicien qui aura l’audace de procéder à des arrestations politiques.